Des policiers de la CSI 93, déjà visés par une plainte pour violences au cours de l’interpellation d’un jeune vendredi à Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis, seraient impliqués dans une seconde affaire. Deux autres jeunes auraient été frappés dans un hall.
Les faits se seraient déroulés dans la même commune, le même jour et dans le même créneau horaire. L’unité de police déjà soupçonnée de violences lors de l'interpellation d'un jeune de 20 ans vendredi à Saint-Ouen, filmée par un vidéaste amateur, fait l’objet d’une enquête dans une seconde affaire.
D’après deux témoins, les policiers de la Compagnie de sécurisation et d'intervention (CSI) 93 auraient dirigé deux jeunes à l’intérieur d’un hall, avant de les frapper. Suite à l’épisode, les deux victimes présumées auraient été amenées à l'hôpital, mais seraient partis avant d'avoir été soignés.
L’IGPN saisie dans la première affaire, mais pas dans la seconde
Un policier de la CSI a, parallèlement, porté plainte pour violences volontaires de la part des deux jeunes en question. L'enquête, ouverte vendredi comme pour la première affaire, a été confiée au commissariat de Saint-Ouen. Contrairement à la première enquête, l'IGPN n'a pas été saisie.Pour ce qui est de la première affaire de violences, le jeune homme interpellé s'était vu prescrire trois jours d'ITT (incapacité totale de travail). Placé dans un premier temps en garde à vue pour trafic de drogues, il a ensuite été entendu par la police des polices avant de porter plainte contre les policiers. Sa garde à vue a été levée samedi après-midi.