Seine-Saint-Denis : un jeune homme frappé au sol par un policier lors d’une intervention, une enquête a été ouverte

Un homme a été frappé lors d’une intervention policière ce vendredi à Noisy-le-Grand en Seine-Saint-Denis. Une enquête administrative a été ouverte dimanche soir.

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Les faits se sont déroulé vers 20h30 ce vendredi soir. Deux policiers ont interpellé un jeune homme de 22 ans maintenu à terre. Arrive alors un troisième fonctionnaire qui lui assène un coup de poing puis un coup de pied à la tête. Les policiers intervenaient pour un attroupement avec tapage dans la rue a indiqué le Parquet de Bobigny à l’AFP.

Les agents étaient déjà intervenus à plusieurs reprises dans le même quartier durant la semaine a expliqué Erwan Guermeur, délégué de l'Unité SGP Police FO 93 à France 3 Paris Île-de-France. "L'objectif pour les agents dans ces cas d'extrême tension est d'agir de la manière la plus sécurisante possible pour eux et les personnes interpellées, la situation pour eux dans ce cadre-là est tendue, car ils se trouvent juste en dessous d'un immeuble et peuvent essuyer des jets de projectiles", assure-t-il.   

L’homme, déjà connu des agents a d’abord été placé à l’écart, mais s’est énervé et les aurait frappés selon une source proche de l’enquête. Il a ensuite été placé en garde à vue et déféré pour comparution immédiate ce lundi pour violences et outrage. Deux des fonctionnaires présents ont eu 5 et 6 jours d’incapacité totale de travail.

Une enquête administrative ouverte

Une enquête administrative a été ouverte ce dimanche a annoncé la Préfecture de Police de Paris via un tweet. Celle-ci s’ouvre après que des vidéos amateures de l’intervention aient circulé sur les réseaux sociaux. De son côté, l’avocat de la famille du jeune homme Me Arié Allimi a annoncé à l’AFP son intention de déposer une plainte pour "violences volontaires par personnes dépositaires de l’autorité publique en réunion et avec armes"

 "On regrette que le parquet, comme à son habitude, ait déféré après une garde à vue ce jeune homme sans ouvrir d’enquête sur les violences pourtant avérées au regard des vidéos et illégitimes", a-t-il déclaré. L’avocat estime que son client a fait les frais d’un contexte conflictuel dans son quartier et considère également que le Parquet de Bobigny a souhaité protéger les policiers.     

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