Une fusillade fait un mort, six personnes grièvement blessées à Sevran en Seine-Saint-Denis

Une personne a été tuée et six autres ont été grièvement blessées lors d'une fusillade dans la nuit de vendredi à samedi à Sevran en Seine-Saint-Denis selon le parquet de Bobigny.

Les faits se sont produits vendredi vers 23 h 45, dans le quartier des Beaudottes de cette commune pauvre de banlieue parisienne. À l'arrivée des forces de l'ordre sur les lieux, quatre personnes blessées se trouvaient à terre, selon les informations d'une source policière.

Malgré l'intervention des secours, une personne a été déclarée décédée sur les lieux quelques minutes après la fusillade. Les trois autres, aux pronostics vitaux engagés, ont été évacuées vers différents hôpitaux de la région parisienne. Dans la nuit, trois autres blessés par balles ont été hospitalisés au centre hospitalier d'Aulnay-sous-Bois, ville voisine de Sevran, a ajouté cette même source.

L'hypothèse d'un règlement de compte 

Selon les premières informations, deux individus seraient arrivés sur un parking à bord d'une voiture Peugeot 5008, vers 23 h 55 rue Dumont d'Urville. Le passager serait sorti du véhicule puis aurait tiré à plusieurs reprises avant de prendre la fuite, a indiqué la source policière. 25 douilles de 7,62 retrouvées ont retrouvé sur place selon la police.

Aucune interpellation n'avait eu lieu samedi en début de matinée. Une enquête a été ouverte pour homicide volontaire en bande organisée et tentatives d'homicides volontaires en bande organisée et confiée à la brigade criminelle de la police judiciaire parisienne, a indiqué le parquet à l'AFP.

Stéphane Blanchet, maire DVG de la ville, a précisé que la fusillade a eu lieu sur un parking à proximité d'un centre culturel.

"On ne va pas se voiler la face : c'est forcément un règlement de comptes lié au trafic de stupéfiants"

Stéphane Blanchet, maire DVG de Sevran

"Il y a besoin de mettre de l'ordre et d'intervenir profondément pour éradiquer le trafic", a-t-il ajouté, en déplorant que "les abrutis qui tirent à balles réelles n'écoutent pas les appels au calme".

Stéphane Banchet estime sur le réseau X qu'il " ne s’agit pas d'un fait divers local sordide" mais "d'un phénomène national, voire international d'ampleur". Le maire ajoute que pour lutter contre cette violence, il faut que l'Etat s'engage à long terme et de manière déterminée, "avec des moyens humains et financiers et humains à la hauteur de l'enjeu".

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