Garges-Sarcelles (Val d’Oise) : Premier bilan pour la police de sécurité du quotidien

Depuis un an, les quartiers de la Dame Blanche à Garges-lès-Gonesse et des Lochères à Sarcelles, dans le Val d'Oise, disposent d'une police de sécurité du quotidien (PSQ). Ces secteurs bénéficient donc d’un renfort de policiers. Et le bilan semble plutôt positif.

« Etre au contact de la population », c’est un peu la devise de la police de sécurité du quotidien (PSQ). Une police de proximité. Dans le Val d’Oise, les villes de Sarcelles et Garges-lès-Gonesse ont expérimenté ce dispositif.

Dans ces villes du Val d’Oise, les équipages de la police de sécurité du quotidien patrouillent tous les jours. Une quinzaine de kilomètres à pied à travers les quartiers de la Dame Blanche à Garges et des Lochères à Sarcelles. Ces secteurs font partie des « quartiers de reconquête républicaine », souhaités par le ministère de l’Intérieur. Ils disposent de moyens supplémentaires. 11 fonctionnaires sont déployés sur ce territoire depuis avril dernier.

Tablettes numériques Néo, smartphones… Ces nouvelles brigades de terrain sont dorénavant équipées de matériels à la pointe des nouvelles technologies. Elles disposent aussi de caméras piétons.

   

Rétablir un lien de confiance avec les habitants


L’objectif de la police de sécurité du quotidien (PSQ) est de faciliter le rapprochement entre la police et la population. Une initiative impulsée en 2017 par Gérard Collomb, alors ministre de l’Intérieur.

Le but principal : échanger, partager les informations et les remonter du terrain. Pour cela, le dispositif s’appuie sur des partenaires locaux. C’est le cas, par exemple, des maires et de leur police municipale, des bailleurs sociaux, des services de transport, des acteurs de l’éducation et de la prévention de la délinquance.
 

Lutter contre l’insécurité


La lutte contre la délinquance reste l’une des priorités de cette police de terrain.
A Garges-lès-Gonesse, dans le Val d’Oise, l’arrivée de cette brigade est plutôt bien perçue. Olivier Dubois est gardien d’immeubles. Il gère 240 logements et apprécie le changement : « Avant, il y avait énormément de trafic de drogue aussi bien dans les caves des immeubles que dans les escaliers. C’était vraiment infernal ».

Grâce aux informations collectées sur le terrain : en un an, plus de 200 voitures abandonnées ou désossées pour faire de la mécanique sauvage ont été enlevées. Devant la gare de Garges-Sarcelles, c’est un total de 300 voleurs à la sauvette qui ont été interpellés. Et sur le marché, l’un des plus grands d’Ile-de-France, les vols à la tire ont diminué de 20%.

Mais dans ce quartier de plus de 60 000 habitants, les problèmes persistent, notamment, les rixes entre jeunes. La commissaire de l’agglomération de Sarcelles, Fabienne Azalbert, en est consciente. Elle sait que la police de sécurité du quotidien doit franchir une autre étape.
 

Nous allons multiplier le travail en collaboration avec les associations de quartier et les habitants. Mais d’ores et déjà, le fait d’avoir renouvelé le contact avec les habitants, de pouvoir aller en pédestre dans toutes les cités concernées, est un réel succès


Garges-Sarcelles fait partie de ces quartiers de « reconquête républicaine ». Des « renforts policiers devraient venir compléter le dispositif actuel en 2019 », confirme la commissaire de l’agglomération de Sarcelles.

D'autres quartiers dans le Val d'Oise devraient aussi disposer de cette police de terrain. C'est le cas du centre-ville d’Argenteuil, mais aussi de Louvres-Fosses, situé en zone gendarmerie.
 
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