Val d'Oise : un pere de famille condamné à cinq ans de prison pour viols et agressions sexuelles sur sa fille

Un père de famille de 30 ans, acquitté en première instance, a été condamné hier en appel à cinq ans de prison par les assises du Val d'Oise pour viols et agression sexuelle sur sa fille. Sa femme et son père avenir déjà été condamnés lors du premier procès. 

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Il avait été acquitté en première instance. Un père de famille de 30 ans a été condamné hier en appel à cinq ans de prison par les assises du Val d'Oise pour viols et agression sexuelle sur sa fille. La cour d'assises a également condamné son père, âgé de 51 ans, à huit ans d'emprisonnement, et sa femme, âgée de 31 ans, à cinq ans ferme. Tous deux avaient déjà été condamnés lors du premier procès.

L'avocat général Yoland Labonne avait requis respectivement entre et 6 et 8 ans pour le père, 8 ans pour sa femme et 12 ans pour le grand-père. Le grand-père, qui niait les faits, a été reconnu coupable de viols et agression sexuelle commis sur sa petite-fille, alors qu'elle avait entre un et trois ans, entre 2004 et 2007 à Limay, près de Mantes-la-Jolie (Yvelines). Il a également été reconnu coupable d'agression sexuelle sur son plus jeune fils, né en 2000.

Sa belle-fille, qui avait reconnu les faits, a écopé de 5 ans, comme lors du premier procès, pour des faits d'agression sexuelle sur sa fille et sur son beau-frère (le fils du grand-père).  Cette affaire complexe qui impliquait de nombreuses personnes - dont des mineurs jugés ailleurs - reposait sur les déclarations de la petite fille et de son jeune oncle, qui avait été lui-même incité par son père à commettre des abus sur elle.

Des déclarations qui ont été jugées crédibles par la cour malgré les tentatives des avocats de la défense pour la convaincre de leur fragilité: les victimes étaient jeunes, accusaient pour certaines un retard mental ou ne parlaient pas. L'avocat du grand-père, Me Laurent Collet, avait ainsi appelé les jurés, s'ils n'avaient pas de "certitude absolue", à ne pas faire preuve de "sévérité absolue" et avait fait allusion, de manière voilée, au procès d'Outreau en 2005.

Mais pour l'avocat général, les déclarations de la fillette ont été recueillies "de façon spontanée" et ont été confortées par un examen médical.  Dans son réquisitoire, s'il a reconnu que les faits reprochés à la mère étaient "du domaine de l'évidence, ceux reprochés" au père -mis hors de cause par sa femme à l'audience- ne l'étaient pas.

Malgré la fragilité des charges qui pèsent sur le père, ce "personnage difficile à cerner" a toutefois un "profil qui peut correspondre à celui d'un prédateur sexuel", selon l'avocat général, qui a pointé du doigt son "absence" et son "indifférence à l'égard de ses enfants. Lors de son audition jeudi, le jeune trentenaire a clamé son innocence. Il avait admis s'être comporté comme un "père indigne" car il ne s'était pas occupé de ses enfants et n'avait pas su les protéger mais il a juré être incapable de commettre des faits aussi "monstrueux".

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