Un jeune homme de 17 ans a été interpellé ce jeudi à Gap après des appels téléphoniques diffusant des chants islamistes dans les jours qui ont suivi l'attaque à la Préfecture de police de Paris.
Qui se cache derrière ces appels téléphoniques qui diffusent des chants islamiques sur les lignes téléphoniques de commissariats de police ? Il se pourrait que ce soit un jeune de 17 ans. Il a été interpellé ce jeudi soir à Gap (Hautes-Alpes).
Déjà connu de la justice pour "des affaires de droit commun", le jeune homme se trouvait vendredi matin en garde à vue dans les locaux du commissariat de Gap, en charge de l'enquête, et n'avait pas encore été interrogé sur les faits, a précisé le procureur de la République de Gap, Florent Crouhy.
"Mauvaise plaisanterie"
Ce mineur ne présente dans l'immédiat "aucun signe de radicalisation", a ajouté le procureur, qui n'écartait pas l'hypothèse d'une "mauvaise plaisanterie".La Préfecture de police de Paris, où un employé radicalisé a tué le 3 octobre quatre fonctionnaires à coups de couteau, a annoncé mercredi avoir déposé plainte contre X pour apologie du terrorisme après une série d'appels téléphoniques avec des chants islamistes dans plusieurs commissariats d'Île-de-France.
Une femme et ses trois enfants interpellés par erreur
En tentant d'identifier leur auteur, les enquêteurs ont par erreur mis en cause une mère de famille qui avait contacté le commissariat jeudi pour une toute autre raison et sans aucune intention malveillante.Placée en garde à vue avec ses trois enfants, elle a été immédiatement remise en liberté une fois l'erreur d'identification mise au jour, a indiqué la source judiciaire, ajoutant que l'enquête restait ouverte.