Traversée de ville ou de fleuve ou encore en raison d’un fort dénivelé, les téléphériques sont utilisés depuis longtemps dans les grandes villes. Au départ ils étaient utilisés pour le tourisme mais le transport par câble pourrait bientôt faire partie du réseau de transport urbain francilien.
Les téléphériques urbains sont relativement anciens, le téléphérique de la Bastille à Grenoble a été mis en service en 1934 et ceux du Pain de Sucre de Rio de Janeiro en 1912 et 1913. La vocation de ces installations n’était pas le transport des citadins, mais la desserte d'un site touristique. A terme le téléphérique pourrait être intégré au réseau de transports de la ville.
La majorité des installations ont été réalisées pour répondre à des conditions géographiques particulières telles que traversées de fleuve, accès à des îles, coupures urbaines majeures ou dénivelés importants. Le téléphérique du Pain de Sucre relie le pied au sommet du mont du Pain de Sucre, à Rio de Janeiro. Il a été inauguré en 1912.
A Barcelone, le téléphérique du Port, appelé aussi Aeri del Port relie le port au belvédère de Miramar.
Aujourd'hui les enjeux sont différents, le transport par téléphérique est moins couteux qu'un tramway et moins polluant qu'un bus. Brest, Toulouse, Orléans, Grenoble et Créteil ont des projets sur la table qui ont l'avantage d'être moins cher que le tramway et moins polluant que les bus ont calculé les municipalités.
Le téléphérique arrivera à Brest en novembre, et dans quelques années dans le Val-de-Marne
La loi du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte donne une place importante au développement des transports propres. Avant l’ordonnance de novembre 2015, il n’était pas possible de construire un téléphérique en milieu urbain sans exproprier tous les habitants qui se situaient sous le passage des cabines.
Dans notre région plusieurs projets sont à l'étude : le plus avancé relierait Créteil à Villeneuve-Saint-Georges.