Yvelines : la justice confirme la fermeture de la mosquée d’Ecquevilly

Le tribunal administratif de Versailles confirme la fermeture de la mosquée d'Ecquevilly. Décidée début novembre contre l’influence salafiste supposée du lieu de culte, l’interdiction est contestée par les responsables de la mosquée.

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La mosquée d’Ecquevilly  est-elle « un lieu de référence influent de la mouvance salafiste », comme l’accuse le préfet des Yvelines ? Serge Morvan, à l’origine de la fermeture administrative le 2 novembre, accuse la mosquée de prôner « un islam rigoriste, appelant à la discrimination et à la haine, voire à la violence ».

La justice, saisie en urgence par l’association islamique Malik ibn Anas responsable de la mosquée suite à la fermeture, confirme la décision du préfet.

L’avocat de l’association, Me Vincent Brengarth, annonce qu’il va déposer un recours : il dénonce une « rupture d’égalité », ainsi qu’une atteinte à la liberté de culte et au droit de propriété. L’avocat estime que « les débats ont montré de manière objective qu’aucun trouble à l’ordre public n’était rapporté » :
Au lendemain de la fermeture, l’association se défendait de n'avoir « jamais cautionné, accepté, encore moins tenu – que ce soit par l’intermédiaire de ses membres ou de son imam – des propos incitant à la haine ou au terrorisme ».

Pendant l’audience, la représentante du ministère de l'Intérieur jugeait au contraire qu’« aucune liberté fondamentale n'était atteinte de manière suffisamment grave ».

« Vitrine propre » ou « lieu de référence influent de la mouvance salafiste » ?

Et même si elle reconnait que la mosquée présente « vitrine propre » opposée au radicalisme islamiste, la représentante dénonce « un message insidieux, subliminal, qui instille l'idée dans la communauté que, finalement, les attentats sont tolérables ».

Depuis l’état d’urgence et les attentats du 13-Novembre, une vingtaine de mosquées présumées radicalisées ont été fermés selon le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve, le 12 octobre dernier.
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