Le rappeur francilien Beretta 9 mm, soupçonné d'être à la tête d'un réseau de trafic de drogue, a été mis en examen par un juge d'instruction versaillais jeudi soir et écroué.
Six autres personnes ont été mises en examen, et l'une d'entre elles a également été écrouée.
Le rappeur avait été interpellé lundi matin vers 6H00, ainsi que douze autres personnes, par les gendarmes de la brigade des recherches de Saint-Germain-en-Laye, appuyés par un peloton de gendarmes mobiles à Plaisir, aux Clayes-sous-Bois et à Villepreux, dans les Yvelines, ainsi que dans le département voisin d'Eure-et-Loir, près de Paris.
Les militaires avaient mis la main sur 1,5 kg de résine de cannabis et d'herbe, "plusieurs milliers d'euros" et quelques voitures servant au trafic, a indiqué cette source.
Les gendarmes surveillaient ce réseau depuis plusieurs mois dans le cadre d'une information judiciaire confiée à un juge d'instruction.
Le rappeur Beretta 9 mm, originaire du quartier du Valibout à Plaisir (Yvelines), et "qui commence à se faire un petit nom en région parisienne" est soupçonné d'être la tête de ce réseau local de trafiquants et de revendeurs", selon la même source.
Dans son dernier clip visible sur internet, "Voyoucratie", le rappeur fait l'éloge du "cash" facile, à grands renforts d'images de pains de cannabis, de liasses de billets de 500 euros, d'armes à feu et de scènes de violence. "C'est son mode de vie", relève cette source.
Le rappeur est déjà connu de la justice pour des affaires liées aux stupéfiants et des violences associées au trafic.