Le maire sortant de Trappes Ali Rabeh a été réélu dès le premier tour des élections municipales partielles dont le scrutin se tenait ce dimanche.
Les élections partielles de Trappes ont rendu leur verdict. C’est le maire sortant Ali Rabeh qui a été réélu dès le premier tour avec 58,36 % des suffrages exprimés en sa faveur.
#municipalesTrappes
— Ali Rabeh (@alirabeh) October 10, 2021
Réélection dès le 1er tour, avec au moins 57% des voix !
Une partielle avec une participation en hausse de 6 points par rapport à 2020, face à une droite zemmourisée et clientéliste.
Quelle fierté, merci aux Trappistes ! @villedetrappes
Le candidat du parti de Benoit Hammon, Génération.s a été salué par son adversaire principal sur Twitter, Othman Nasrou. Le représentant de la liste Libres ! a déclaré sobrement "Ce soir les Trappistes ont décidé de réélire Ali Rabeh". Le représentant du parti de Valérie Pécresse a récolté 34,89% des voix.
Ce soir, les Trappistes ont choisi de réélire Ali Rabeh. #Trappes pic.twitter.com/W0Hdid0OWY
— Othman Nasrou (@othmannasrou) October 10, 2021
La troisième place revient au candidat de la liste « Trappes à gauche », Luc Misery. Enfin, le candidat de Lutte Ouvrière, Patrick Planque ferme la marche avec 1,54 % des suffrages. Le maire réélu a lui mis en exergue "une participation en hausse de six points" par rapport à celle recensée en juin 2020. Cette année, 40% des électeurs se sont déplacés dans les burreaux de vote contre seulement 34% en 2020.
Une victoire annulée par le tribunal administratif de Versailles et le Conseil d’Etat
À l’époque, la mince victoire d’Ali Rabeh (seulement 161 voix d'écart avec Othman Nasrou) avait été invalidée par le tribunal administratif de Versailles et le Conseil d’Etat. Les deux instances lui reprochant d’avoir mené entre les deux tours et en pleine première vague de la pandémie de Covid des "actions de propagande illicites".
En cause, la distribution à la population de 15 000 masques chirurgicaux accompagnés pour certains de la photo d’Ali Rabeh et dont le financement n’avait pas été déclaré dans ses comptes de campagne. En évoquant ces actes, l’intéressé reconnaît aujourd’hui "une erreur d'analyse majeure."