Solitaire du Figaro : départ de Paimpol (Côtes d'Armor) dimanche

Une flotte de 37 navigateurs, dont 6 skippers étrangers, prendront dimanche à Paimpol (Côtes d'Armor) le départ de la 43eme Solitaire du Figaro.

Cette épreuve est la référence absolue de la spécialité et un passage obligé pour accéder aux grands monocoques du Vendée Globe.
"La Solitaire du Figaro, c'est la Star Academy de la course au large en solitaire", affirme Yann Eliès, qui a déjà participé 12 fois à cette course (2e en 2004 et 2009).
"La mère de toutes les courses", préfère Jimmy Pahun, deux "Figaro" à sonactif.

Trois étapes pour l'Edition  2012

L'édition 2012 compte trois étapes: Paimpol - Gijon (Espagne), Gijon - Saint Gilles Croix de Vie (Vendée) et Saint Gilles Croix de Vie - Cherbourg/Octeville
(Manche), longues respectivement de 504, 442 et 486 milles. Soit 1432 milles (théoriques) au total et une arrivée prévue le 11 juillet.

Plusieurs skippers peuvent espérer succéder à Jérémie Beyou, vainqueur en 2011.
Et les noms de Nicolas Lunven (premier en 2009), Fabien Delahaye (2e en 2011), Erwan Tabarly (3e l'an dernier), Frédéric Duthil (qui a remporté le prologue cette année) ou encore Gildas Morvan (qui a remporté la Transat AG2R 2012) sont ceux qui reviennent le plus souvent.

La Solitaire du Figaro est née en 1970, et la liste des vainqueurs ressemble au carnet mondain de la course au large. La quasi totalité des grands skippers français l'ont remportée, certains à trois reprises, comme Philippe Poupon, Jean Le Cam et Michel Desjoyeaux.

La course en solitaire étant une spécialité hexagonale, cette grande classique estivale est encore largement franco-française. Mais de plus en plus de marins étrangers y participent, convaincus qu'elle constitue une école unique au monde.

A armes égales
 
Le succès de cette course tient d'abord au fait qu'elle se dispute à armes égales, à bord de monocoques Figaro Bénéteau 2, longs de 10,10 m et tous rigoureusement semblables. Ce monotype dessiné par Marc Lombard est rapide, marin, technique.
Les budgets, enfin, restent raisonnables (environ 250.000 euros pour une saison).

Le parcours, qui fait traverser la Manche et le golfe de Gascogne, suppose une bonne maîtrise de la navigation et une vigilance de chaque instant: trafic intense (navires de commerce, bateaux de pêche, etc.), forts courants et obstacles multiples...

Les solitaires du Figaro ne dorment pas beaucoup car les étapes sont courtes, souvent au contact. L'exercice est plus fatigant nerveusement que lors de courses plus longues, aux plages de récupération plus étendues.
"Le niveau de la compétition et la nécessité d'être au maximum de ses possibilités physiques et mentales 24 heures sur 24 font de cette course une épreuve particulièrement exigeante", souligne Kristin Songe Muller, inscrite cette année et première Norvégienne à participer.

Dimanche, le départ sera donné à 12h50 et les navigateurs commenceront par une régate côtière d'une quinzaine de milles avant de mettre le cap sur les Anglo-Normandes. Ensuite, ce sera route à l'ouest pour sortir de la Manche.
Le début du parcours ne sera toutefois finalisé que samedi, a prévenu le directeur de course, Gilles Chiorri.
Les spécialistes de la météo prévoient des conditions "plutôt musclées", avec des vents de sud-ouest de force 5, montant jusqu'à 6 voire 8 à l'approche de Jersey.

Suivez le départ de la Solitaire du Figaro en direct dimanche dès 12h50 sur notre antenne mais aussi sur le web:
L'émission spéciale, commentée par Gurvan Musset, sera diffusée sur France 3 Bretagne, Pays de la Loire, Haute et Basse-Normandie et en streaming sur france3.fr

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