Menée par Gilles Retière, Président de Nantes Métropole et maire de Rezé, une délégation nantaise s’est rendue à Rio du 19 au 22 juin pour participer au sommet de la terre RIO+20.
Nantes capitale verte européenne 2013
La mission de la délégation fut de vendre les réalisations de l'agglomération nantaise en matière de développement urbain durable.Au "Global Town Hall" du Réseau de Villes mondial sur le développement durable (ICLEI). Nantes métropole est l’une des quatorze villes de villes engagées dans le développement durable qui fait l’objet d’une étude (aux côtés de Tokyo, Reykjavik, Cape Town, Melbourne, Toronto...).
Sur le pavillon France, Gilles Retière et Fabrice Roussel ont pris part à un débat sur les actions locales des collectivités. Ronan Dantec fut le porte-parole pour le climat de l’organisation mondiale CGLU (Cités et gouvernements locaux unis) lors de la session de clôture de l’ensemble des réseaux de collectivités mondiales sur Rio+20.
Un accord trop timide
Les conclusions de ce sommet semblent faire l'unanimité, trop timide.La délégation regrette que le texte d’accord final, « L’avenir que nous voulons », ratifié vendredi soir, n’ait pas permis d’atteindre des engagements concrets en matière de développement durable à la hauteur des enjeux pour la planète.
Elle note qu’il fixe toutefois un horizon de négociation vers 2015 dans lequel les Etats et la société civile pourront s’investir pour obtenir et définir les objectifs de développement durable attendus. Nantes salue également la reconnaissance, dans cette déclaration finale, de l’importance des villes durables et de l’action des municipalités dans l’atteinte des objectifs de développement durable.