Les élus du Sud-Loire font entendre leur voix pour l'aéroport ND-des-Landes

Ils ont décidé de tenir une conférence de presse à 14h30 jeudi à Saint-Aignan-de-Grandlieu. Ils sont 11 et décidés à militer pour que l'Aéroport du Grand-Ouest sorte de terre. 

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Les maires du Sud-Loire passent à l'action

Réunis à la Médiathèque de Saint-Aignan-de-Grandlieu Ils ont, tout d'abord, alerté sur le fait que, actuellement, 42.000 personnes sont touchées par les nuisances générées par l'actuel aéroport. Aujourd'hui’hui, ce sont près de 23 000 mouvements à basse altitude qui survolent Bouguenais, Rezé et Nantes et 29 000 mouvements à très basse altitude - moins de 100m - au-dessus du bourg de Saint Aignan de Grand Lieu. Selon les élus il s'agit du seul cas de figure en France d’un bourg à 1,2 km et dans l’axe du seuil de piste. 
L’orientation de la piste conduit à ce que 50 % des vols en atterrissage – soit près de 10 000 avions par an - survolent à basse altitude le centre-ville de Nantes, (1 minute seulement avant le «toucher de roues » sur la piste), la partie Nord de Saint Herblain (Sillon de Bretagne), le Bas Chantenay, ainsi que les parties Ouest de Rezé et Est de Bouguenais. 
C'est donc, aussi, le risque d'accident qui a été mis en avant. 


Le site est saturé, le trafic aérien augmente

L'argument de la saturation (parking avions et parking clientèle d’ici 2015), est avancé avec insistance et cela en dépit de la crise économique, toutes les prévisions de trafic aérien ont été dépassées. L’installation d’un équipement « ILS » permettant un atterrissage guidé plutôt que manuel au-dessus de la ville n’est pas possible compte tenu de la configuration de Nantes-Atlantique Le trafic de l’aéroport de Nantes Atlantique.

L’option de la piste transversale 

Selon les élus elle ne résoudrait pas les problèmes de sécurité et de nuisances. Elle coûterait selon le Conseil général et l’Etat entre 450 et 570 M€, aussi cher que l'aéroport du Grand-Ouest. Et Il s'agit là du coût d’un repositionnement complet de l’aéroport Nantes-Atlantique autour d’une seule piste orientée est-ouest, alors que le projet de l’Aéroport du Grand Ouest en prévoit deux pour absorber davantage de trafic et réduire la pollution et les nuisances. 
Pour les élus cet aéroport est nécessaire au développement économique de la région concernée, en matière d'emploi et de rééquilibrage des territoires. 


 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information