Châteaubriant : enquête sur une affaire de tromperie sur la viande de bœuf

C'est un ancien cadre de Castel Viandes, licencié en 2008, qui est à l'origine de l'enquête. Directeur qualité de la société, il découvre le 1er décembre 2008 que, le samedi précédent, des employées avaient été affectés à une opération de vente de steaks avariés

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Ce sont nos confrères du Parisien Aujourd'hui en France qui ont retrouvé cet ancien salarié de Castel Viandes à Châteaubriant. Il serait à l'origine d'une enquête ouverte par le procureur de la république de Nantes pour : tromperie sur la viande de bœuf.

Depuis le 12 février, la société Castel Viandes, spécialisée dans la découpe de viande bovine et installée à Châteaubriant en Loire-Atlantique, fait l'objet d'une enquête préliminaire pour "tromperie sur la qualité et falsification de documents". Dans le langage courant on appelle cela de la "déballe-remballe" ! Les restaurants Flunch en auraient été victime selon le quotidien.

"J'avais ordonnée à l'époque que cette viande soit détruite", explique au quotidien Pierre H., l'ancien directeur qualité, "Mais j'ai découvert que, dans mon dos, on avait tenté de la commercialiser". "Quand Pierre H. tente de contester ces pratiques, il est licencié sur le champ", révèle Le Parisien.
"Pendant des années, j'ai eu peur des représailles, je n'ai pas osé porter plainte", explique l'ancien directeur qualité qui a finalement décidé de saisir les services vétérinaires nationaux fin 2012, ce qui a déclenché l'enquête.

Véronique Viol-Lévesques la directrice générale du groupe conteste : "C'est une dénonciation calomnieuse d'un employé licencié. Nous avons porté plainte contre lui. Tout est faux et nous sommes certains que la justice le reconnaîtra."

Le 12 février une perquisition avait eu lieu chez Castel Viandes: 67 gendarmes avaient été mobilisés, pilotés par l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (Oclasep) et la brigade nationale vétérinaire. Des documents ont été saisis, qui doivent désormais être analysées.

La réaction de Véronique Viol-Lévesques la directrice générale de Castel-Viandes

 

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