« Il n’y a pas à avoir peur. On est 2e et eux, 17e. Cette différence au classement, elle n’est pas due au hasard ». Cette phrase, signée du milieu de terrain nantais Lucas Deaux quelques jours avant le déplacement à Châteauroux, n’est pas anodine.
Elle est surtout symptomatique d’un état d’esprit collectif qui prouve que, même dans une mauvaise passe, le FC Nantes possède ce « tout petit supplément d’âme » cher à France Gall.
Victorieux 4 à 0 dans l’Indre, le FC Nantes a non seulement mis fin à une (petite) série de 3 matches sans succès, mais il a surtout rappelé à ses concurrents directs qu’il ne faudrait pas compter sur une brutale chute de tension.
A la question, « qu’est ce qui pourrait vous empêcher de monter en Ligue 1 à la fin de la saison ? », Filip Djordjevic a répondu à la fin du match à Châteauroux : « rien, rien de rien ». La « claque » infligée aux joueurs de Didier Tholot a pu paraître ahurissante, sachant que Nantes s’est présentée avec une défense new-look. Djellabi, Alhadur et Djidji (soit les ¾ de la défense), c’est seulement 607 minutes de jeu compilées (soit un peu moins de 7 matches de Ligue 2 à eux trois).
Mais ce n’est pas non plus un hasard si Nantes n’a pas réussi à gagner pendant 3 journées sans Gabriel Cichero ni Vincent Bessat. Le retour aux affaires des deux gauchers nantais a redonné stabilité et allant aux Canaris. Avec le retour de suspension de Papy Djilobodji, Michel Der Zakarian devrait retrouver des choix en défense.
Reste à perforer le verrou auxerrois samedi prochain pour les 70 ans du club tout en espérant un faux pas de ses adversaires et le FC Nantes sera encore plus proche de son rêve absolu.
« Résiste » aurait ajouté la compagne de Michel Berger….
Anthony Brulez
(Twitter @AnthonyBrulez)