Le premier hydravion géant a vu le jour à Saint-Nazaire il y a 90 ans. Aujourd'hui avec le nouvel Airbus A350 en grande partie fabriqué ici, l'aéronautique est une valeur sûre en matière d'emploi le long de l'estuaire. Tout le programme de la fête.
Une passion, des emplois
Les 1 800 employés du site de Montoir-de-Bretagne près de Saint-Nazaire ont vécu avec passion le premier vol de A350, ici est fabriqué l'avant de l'appareil. Le site est ouvert au public encore aujourd'hui (attention jusqu'à 14h seulement) à l'occasion des célébrations des 90 ans de fiançailles entre Saint-Nazaire et l'aéronautique. Une démonstration d'un véritable savoir-faire, l'occasion pour Airbus d'afficher sa bonne santé, avec la nécessité d'embaucher pour pouvoir répondre dans les délais à un carnet de commandes bien rempli.Notre reportage
##fr3r_https_disabled##Reportage E Duplay, F Grunchec
Le programme du show aérien en 10 tableaux historiques
À partir de 17 heures sur le front de mer, Saint-Nazaire promet de faire revivre à tous son histoire avec l'aéronautique. Pour connaître le programme complet, cliquez sur l'image ci-dessous.Le temps des hydravions
En 1923, comme les paquebots de la compagnie transatlantique, les premiers passagers aériens quittaient Saint-Nazaire pour New-York. Les hydravions une spécificité bien française où depuis les ports les jet-setteurs de l'époque à l'allure d'aventurier partaient à la découverte du monde, "un voyage au bout de la nuit" écrivait à l'époque Céline.Ainsi allait la modernité, arrivés à bon port, ils ont tous rêvé de pouvoir écrire...
"Figurez-vous qu’elle était debout leur ville, absolument droite. New York c'est une ville debout. On en avait déjà vu nous des villes bien sûr, et des belles encore, et des ports et des fameux mêmes. Mais chez nous, n'est-ce pas, elles sont couchées les villes, au bord de la mer ou sur les fleuves, elles s’allongent sur le paysage, elles attendent le voyageur, tandis que celle-là l’Américaine, elle ne se pâmait pas, non, elle se tenait bien raide, là, pas baisante du tout, raide à faire peur."
À la sortie de la guerre, la France rêvait encore de pouvoir construire des hydravions géants....