Sylvie n'a pas eu besoin de compter les moutons qui pâturent dans le camping pour s'endormir dans l'une des roulottes de Chantal et Gérard Cosson à Gien, roulottes et toue cabanée, pour que les cyclistes de passage vivent pleinement au bord, et sur, le fleuve des rois.
La rencontre
Le pont Anne de Beaujeu
Quand on arrive à Gien à vélo en descendant le fleuve par la rive droite, on ne peut pas manquer de s'arrêter un instant pour observer le panorama qui s'offre au randonneur sur la rive opposée. Le sable blond de la rive, l'eau bleue du fleuve, les arbres taillés au cordeau devant les façades de ces imposantes constructions de brique rouge aux ornements de tuffeau.On accède à la ville par un pont massif, le pont Anne de Beaujeu, en dos d'âne et curieusement dissymétrique. Il date de 1734, on le voit tel qu'il a été construit, l'éclairage public est intégré dans le parapet de pierre, ainsi, aucun candélabre ne vient perturber ce paysage typique de la Loire.
L'art du feu
Une fois le pont passé, en prenant le quai sur la gauche on peut rejoindre le musée de la faïence de Gien. Une activité industrielle traditionnelle de la ville depuis 1821. On la doit à, Thomas Edme Hulm, un Anglais venu s'installer à Gien pour y créer une faïencerie. On y fabriquait des copies de pièces anciennes, à prix abordables, façon anglaise. Comme quoi les délocalisations ne datent pas d'aujourd'hui !Depuis la ville cultive cet art du feu, la faïence de Gien s'est imposée avec un style particulier, elle est connue dans le monde entier. Les décors ont évolué, les scènes de chasse ont disparu au profit de motifs floraux. Un musée situé à l'entrée de la manufacture retrace cette histoire locale.
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Le pont Anne de BeaujeuL'histoire de la faïence à Gien
Le musée de la faïence de Gien