Un ami de la rue Verneuil gardait les agendas, le coupe-ongles, jusqu'aux paquets de Gitanes de Gainsbarre. Les derniers lots sont en vente ce jeudi. Visite aux fétiches de l'homme à la tête de chou.
##fr3r_https_disabled##Le reportage de Stéphanie Pasgrimaud et Thierry Poirier.
Des agendas, son carnet d'adresses, des photos d'identité
L'année dernière à la même époque, l'hôtel des ventes Talma avait déjà vendu mis aux enchères les listes de courses pour Elisa signée Serge ou les cigarettes mal écrasées du meilleur ambassadeur des Gitanes sans filtres.L'histoire de Serge
Serge Bouron, il y a 28 ans, sonne à la porte de la rue Verneuil. Gainsbourg lui ouvre, ils deviendront amis et se verront pendant un an en 1985. Bouron, l'an dernier a été le premier surpris du succès de la vente. À l'époque de la vente, notre reporter Christophe Turgis racontait dans son reportageLa note de courses pour Élisa part à 8600 euros ! Plus 20% de frais... Un fan de Gainsbourg dans la salle. Le public applaudit. Les pièces suivantes partent comme des petits pains. "L'amour un poison violent" par à 18 500 euros, un acheteur sur le net
Chaussons et coupe-ongles
Pour cette dernière vente, une paire de chausson fatigué les chaussons (des "zizi(s) du très chic Repetto), le coupe-oncles, une litho de Jane, des cassettes, un bric à brac avec l'ADN d'un monstre sacré de la chanson française.. Le nécessaire pour entretenir la légende.À Paris, la maison de la rue Verneuil est devenu un temple, un musée pour Gainsbarre, avec les graffitis des fans scrupuleusement conservés. "Requiem pour un con".....signé du "..fumeur de Havanes".