Meyer Habib, député UDI des Français de l'étranger veut prohiber l'invention de Dieudonné, "le nouveau salut nazi" pour le député.
Pénaliser le geste
Information relevée par nos confrères du Lab Europe 1. Meyer Habib, député du groupe de Jean-Louis Borloo à l'Assemblée nationale l'UDI, veut déposer une proposition de loi visant à pénaliser l'invention de Dieudonné, la triste quenelle nouveau signe de ralliement d'un anti-sémitisme qui ne dit pas son nom.Sur sa page Facebook, le député explique sa démarche
C'est ni plus ni moins que le nouveau salut nazi. C'est évidemment un geste antisémite. Alors que les derniers survivants de la Shoah sont encore en vie, c'est terrible. (..) Il faut que le geste devienne un délit, de la même manière que le salut nazi. Il y a quelques années, ça ne voulait rien dire ce geste, mais aujourd'hui clairement ça signifie quelque chose. Il en parle clairement, on voit des images devant Auschwitz, devant le mémorial, devant le mur des lamentations.
Antisystème ?
Les défenseur et partisans de l'ex humoriste voient dans ce geste, une manifestation contre le système en place. Pour Dieudonné, c'est un geste anti-sioniste et pas antisémite. De nombreux partisans du "geste" l'associe pourtant systématiquement à la persécution des juifs. L'écrivain d'extrême droite, Alain Soral fait une quenelle au mémorial de la Shoah à Berlin, d'autres s'illustrent à Drancy ou à Auschwitz...En 2009, la quenelle était le signe de ralliement du parti anti-sioniste de Dieudonné.
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Faut-il interdire le spectacle de Dieudonné au Zénith de Saint-Herblain ?
Interdire un spectacle une démarche "hasardeuse"
"La démarche juridique est dangereuse et hasardeuse", juge l'ex-avocat général Philippe Bilger: "Interdire des réunions publiques impose de pouvoir démontrer que, structurellement, systématiquement (...), il y a des désordres, des troubles et des violences."Depuis le rapprochement de Dieudonné avec les révisionnistes, une quinzaine de communes ont tenté, en vain, d'empêcher la tenue de ses spectacles et le Conseil d'Etat avait même débouté en février 2010 la commune d'Orvault.
(AFP)