Les salariés des deux usines vendéennes d'Aizenay et La Roche-sur-Yon sont laissés sur le carreau avec le projet de reprise du groupe algérien Cevital... Un projet de reprise qui semble le plus ambitieux puisqu'il prévoit de reprendre 1 200 salariés, mais aucun en Vendée...
##fr3r_https_disabled##Le projet d'Issad Rebrab, le PDG de Cevital, propose de reprendre les usines d'Orléans (Loiret) et Vendôme (Loir-et-Cher), le siège de Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) et les services après-vente situés dans le Val-d'Oise, soit 1 200 des 1 800 salariés français mais pas de reprise des deux sites vendéens.
De quoi émouvoir salariés et politiques. Les sites et salariés vendéens "sont pour l'instant laissés sur le bord de la route, nous ne pouvons pas l'accepter", écrivaient jeudi dans un communiqué le président du Conseil général de Vendée, Bruno Retailleau (UMP), le député André Leboeuf (UMP) et le maire d'Aizenay Bernard Perrin (UMP). Pour Bruno Retailleau, "Il s’agit donc d’offres au rabais."
Parmi les offres de projets de reprise, celui notamment de l'entreprise de plasturgie Variance Technologie qui propose de reprendre les sites vendéens en conservant 207 salariés sur 440. Le fabricant de moteurs Selni, une ancienne filiale du groupe FagorBrandt basée à Nevers, propose lui de garder 240 salariés (sur 339) à La Roche-sur-Yon.