Notre-Dame-des-Landes : des peines de prison de 4 mois avec sursis à un an ferme

Quatre hommes ont été condamnés mardi à Nantes en comparution immédiate à des peines allant de quatre mois de prison avec sursis à un an ferme, pour des dégradations et des violences commises lors de la manifestation nantaise du 22 février contre le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

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L'un des prévenus a écopé d'un an de prison ferme avec mandat de dépôt pour des jets de projectiles sur des policiers, sans ITT (interruption temporaire de travail), et "fabrication d'engin explosif artisanal", en l'occurrence des canettes fumigènes.
Des faits pour lesquels le parquet avait notamment requis six mois de prison et un mandat de dépôt, en raison du casier judiciaire du prévenu.

Deux autres jeunes hommes, âgés de 20 à 30 ans, ont été condamnés sans mandat de dépôt, par le tribunal correctionnel de Nantes, à des peines de quatre mois de prison ferme pour le premier et de deux mois de prison ferme avec révocation d'un sursis de deux mois, pour le second. Ils étaient poursuivis, l'un pour dégradations et vols en récidive commis dans les locaux de la TAN, les transports en commun de Nantes, et l'autre pour des jets de pierres sur des policiers.

Le quatrième prévenu, âgé de 53 ans, poursuivi pour violences sur des policiers sans ITT, a écopé de quatre mois de prison avec sursis.
Au total, sept personnes interpellées lundi à Nantes ont été convoquées devant la justice.

Deux mineurs seront déférés devant le juge des enfants pour des faits de violences sur les forces de l'ordre, des jets de bouteille et de pavés, et dégradations d'un local Vinci, le groupe concessionnaire du futur aéroport.

Le dernier individu se verra délivrer une convocation par un officier de police judiciaire aux fins de comparaître ultérieurement devant le tribunal correctionnelpour des faits de violences par jets de pétards contre les forces de l'ordre.

La manifestation anti-aéroport avait rassemblé, le 22 février à Nantes, un nombre record de participants (20.000 à 60.000 personnes selon les sources) et avait dégénéré.
Une dizaine de policiers et gendarmes avaient été blessés et hospitalisés, selon la préfecture, et 14 personnes avaient été interpellées.
Cinq jeunes gens, interpellés lors de la manifestation, ont par ailleurs été condamnés fin février à des peines allant de travaux d'intérêt général à de la prison ferme mais sans mandat de dépôt.

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