Ce mardi soir, Francis Perrin doit donner le coup d'envoi du 65ème festival d'Anjou avec "Molière malgré moi". Mais les intermittents, qui font entendre leur voix depuis une semaine sur le Printemps des comédiens à Montpellier, pourraient jouer les trublions.
Les intermittents dénoncent toujours la signature de la nouvelle convention d'indemnisation chômage du mois de mars qui doit être examinée par le gouvernement la semaine prochaine.
Dans un courrier adressé à François Rebsamen, le ministre du Travail, "techniciens, régisseurs, salariés intermittents employés par l’EPCC Anjou théâtre" précisent qu'ils ont décidé de se "mettre en grève à compter du 10 juin si vous maintenez votre position, c’est-à-dire, si vous agréez l’accord du 22 mars relatif à la convention d’assurance-chômage."
Dans ce courrier adressé au gouvernement, les 18 techniciens et régisseurs, salariés intermittents du Festival d'Anjou lancent un ultimatum pour ce mardi soir 18 heures. Sans réponse du ministre du Travail ou du gouvernement, ils se mettront en grève.
1 400 spectateurs sont attendus ce soir pour l'ouverture du Festival d'Anjou.