Sur "la plus belle baie" du monde, les rappels à la loi du préfet pour obliger les restaurateurs de plage à démonter leurs installations après la saison pour éviter des dégâts hivernaux, ne sont pas entendus. La résistance s'organise.
Les tempêtes de janvier 2014
Début janvier, l'océan déchaîné a fait disparaître sur le remblai des tonnes de sables et quelques terrasses couvertes. Un classique de l'hiver qui ne se répète pas chaque année mais suffisamment violent cette fois pour faire reconnaître l'état de catastrophe naturelle par l'Etat. Fin juillet, le Préfet, fraîchement nommé, rappelle par courrier les restaurateurs de la Baule au respect strict de la Loi littoral. L'installation de restaurant sur le domaine maritime reste une concession saisonnière. Une fois l'été et les touristes envolés, il est demandé aux professionnels de démonter les installations sur les plages au plus tard le 12 novembre.
Les dégâts de la tempête le 6 janvier 2014 à La Baule.
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© Franck Dubray / MAXPPP
La résistance
Seulement, de nombreux restaurateurs ont fait construire des installations durables sur les plages souvent avec des permis de construire autorisés. Les investissements sont conséquents, le démontage complet des structures auraient pour beaucoup un coût élevé. Les restaurateurs payent des taxes foncières et des loyers. Résultat des courses, la fronde gronde contre la directive préfectorale. Un groupe Facebook a vu le jour, des pétitions circulent.
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