Sur BFM TV ce matin, Ségolène Royal a annoncé qu’elle s’opposerait quoi qu’il arrive à l’A 831, alors que le Premier Ministre, dans un courrier du 31 juillet dernier, avait assuré le contraire, sous certaines conditions. Ce soir, Bruno Rettailleau réagit dans un communiqué.
Voici la réaction de Bruno Rettailleau, Président du Conseil Général de la VendéeSur BFM TV ce matin, Ségolène Royal a annoncé qu’elle s’opposerait quoi qu’il arrive à l’A 831, alors que le Premier Ministre, dans un courrier du 31 juillet dernier, nous a assuré que l’appel à concession serait lancé si nous confirmions l’exemplarité environnementale du projet et l’absence d’une alternative crédible.
Les collectivités locales sont justement en train de démontrer point par point, une fois de plus, la nécessité de l’A 831 mais Ségolène Royal, une fois de plus, perturbe par ses déclarations intempestives et improvisées le travail minutieux que nous menons avec les services de l’Etat.
Après Ségolène la capricieuse, qui veut imposer ses désirs à des centaines de milliers d’habitants, nous avons donc désormais Ségolène la frondeuse, qui défie publiquement le Premier Ministre.
Manuel Valls ne peut pas tolérer ce nouvel affront, qui met gravement en cause son autorité et sa crédibilité.
Nous sommes excédés par ce désordre et cette cacophonie. Combien de temps cela va-t-il durer ? Combien de temps les Français devront-ils endurer le spectacle affligeant de ces changements de pied permanents ?
En tous cas, les Vendéens et les Charentais Maritimes n’accepteront pas d’être les victimes de cette confusion qui mène à l’immobilisme. Il en va de la sécurité de nos automobilistes et de la compétitivité de nos entreprises. Soit Manuel Valls assume ses responsabilités et traduit ses paroles en actes, soit il prend le risque de voir déferler la colère des Vendéens et des Charentais Maritimes.
Bruno Rettailleau