Le procureur de la République d'Angers a lavé Jacques Renaud de tout soupçon, il a bien été victime d'une usurpation de son identité numérique, en juillet dernier son compte Twitter émettait des messages révoltants qui l'avaient désigné à la vindicte populaire.
Dans ces tweets, on y comparait le corps ensanglanté et supplicié d'un enfant palestinien à de la viande hallal. Provoquant un tollé général, un emballement du réseau Facebook et surtout désigant Jacques Renaud comme bourreau qu'il convenait d'abattre immédiatement !
La justice a fait son travail et lave aujourd'hui Jacques Renaud de tout soupçon. Le procureur de la République d'Angers n'a pas voulu révéler le nom de l'auteur de la machination numérique. Seulement en brosser un portrait à grands traits. Il s'agit d'un jeune homme au chômage qui n'a pas su clairement expliquer pourquoi il avait rédigé ces twitts morbides, ni pourquoi il avait usurpé précisément l'identité numérique de Jacques Renaud. Il n'est pas non plus concerné par le conflit israélo-palestinien. Selon le procureur de la République cette personne vit dans un monde virtuel sans qu'on lui connaisse d'amis dans lemonde réel.
Les enquêteurs ont remonté le fil des messages via une réquisition faite à Twitter, dont le siège français est situé dans le quartier de la gare Saint-Lazarre à Paris. Ils ont donc entendu en début de semaine les membres d'une famille angevine utilisant la même adresse IP (Internet Protocol). C'est l'adresse qui identifie chaque box. Le jeune homme est ensuite venu se dénoncer aux autorités.
Le jeune homme va être poursuivi, "à tout le moins pour usurpation de l'identité d'un tiers portant atteinte à son honneur" et encourt, pour ce motif, une peine
d'un an d'emprisonnement.