VIDEO. Angers : comment Terra Botanica espère pouvoir s'en sortir

C'est le serpent de mer angevin. Terra Botanica ne cesse d'accumuler les difficultés économiques. Une nouvelle direction vient de décider de revenir à l'idée originelle d'un lieu qui ne se veut plus comme un parc d'attraction. Notre reportage.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Notre reportage

Retour aux racines

160 000 visiteurs en 2014, mais une fréquentation en baisse depuis 2011, Terra Botanica veut revenir à l'esprit des origines. Dans quelques temps, c'est sûr son site internet n'affichera plus comme aujourd'hui en signature "parc d'attraction et parc de loisir" mais simplement "parc horticole". Bref fini, l'ersatz végétal du Puy du Fou ou du Parc Astérix. Terra Botanica veut revenir à ce pourquoi il a été conçu : une vitrine du jardin de la France, de l'horticulture angevine. 

Un terreau politique

Comme nous l'explique, Angers Mag, le parc cristallise toutes les critiques politiques actuellement en Anjou. L'opposition socialiste, voyant une occasion trop belle pour ne pas essayer de mettre en difficulté, l'homme fort d'Angers et du département, le dorénavant juppéiste, Christophe Béchu. 

On n’attire pas un large public avec trois feuilles et un arbre…C’est un très beau parc, mais j’avais dit dès son inauguration que ça ne marcherait pas. Terra Botanica, c’est la cerise sur le gâteau des politiques menées par Christophe Béchu : c’est son échec.


écrit l'ancien maire socialiste d'Angers Frédéric Beaste, après les révélations de Ouest France sur les difficultés rencontrées par le parc botanique. Au début de l'année, plus d'un million d’euros ont été versés par l'aménageur du parc pour le compte du Conseil départemental, à la société d’exploitation de Terra Botanica. 
Faute de pouvoir vendre le parc, sans avoir à rembourser les aides européennes (ie 2o millions €) ayant aidé à sa construction, le Conseil départemental de Maine-et-loire n'a d'autre choix que de relancer Terra Botanica.  "Le contenu et le fonctionnement du parc vont devoir évoluer. En 2017, nous verrons alors s'il faut continuer ou bien vendre le parc." concluait le conseil départemental en novembre dernier.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information