Le procureur de la république de Rennes, Thierry Pocquet-du-Haut-Jussé, a donné ce midi des informations supplémentaires sur l'enlèvement de Rifki, âgé de 4 ans, samedi après-midi à Rennes.
##fr3r_https_disabled##Juste avant son enlèvement, le petit Rifki était place de la mairie à Rennes avec sa mère, "la personne qui les hébergeait ainsi qu'un certain Ahmed, lui aussi hébergé au même endroit et qu'ils ne connaissaient que depuis quelques jours" expliquait ce midi le procureur de la république de Rennes, Thierry Pocquet-du-Haut-Jussé, " L'oncle et la personne qui les hébergeaient se sont éloignés un moment. Quand ils sont revenus, la mère leur a indiqué que Ahmed était parti acheter des boissons et qu'il avait emmené le jeune Rifki avec lui".
Ne voyant pas revenir Rifki, son entourage l'a cherché en vain tout l'après-midi. Sa mère a fini par se rendre au commissariat pour signaler l'enlèvement du jeune garçon.
Après de premières vérifications, le procureur a alors choisi de déclencher l'alerte enlèvement.
L'alerte enlèvement déclenchée
Une alerte enlèvement est en cours, retrouvez les informations ici : http://t.co/bqgBIkWNF4 pic.twitter.com/vDEOWOhEXO
— Ministère Justice (@justice_gouv) 16 Août 2015
Selon le communiqué Alerte enlèvement diffusé depuis ce dimanche matin, le suspect est "un certain Ahmed, de couleur noire, 25 ans environ, 1m70, corpulence mince, avec les cheveux en crête, vêtu d'un jean avec un dessin de lion sur la poche arrière et la jambe gauche, et d'un blouson marron à manches courtes".Pour sa part, Rifki, âgé de quatre ans, est d'origine comorienne : il "a la peau noire, et les cheveux courts. Il est vêtu d'un pantalon, d'un tee-shirt et d'un blouson, l'ensemble de couleur noire, et chaussé de baskets rouges et blanches. Il a une casquette avec une tête de mort. Signe particulier : une excroissance sur l'oreille droite."
Ce midi, Thierry Pocquet-du-Haut-Jussé a tenu à rappeler qu'en cas de localisation de l'enfant et/ou du suspect, il ne faut interenir soi-même mais contacter le 0800.358.335 ou envoyez un courriel à alerte.enlevement@interieur.gouv.fr.