Conso : Comment choisir sa crème solaire ? Les conseils de 9 h 50 le matin

Un coup de soleil, c’est une brûlure! Et cette brûlure épuise notre fameux « capital soleil » et fait le lit des cancers. Donc, on le dit tous les ans, et on va le répéter encore cette année : il faut se PROTEGER ! Voici les conseils de notre chroniqueur Conso Thomas Laurenceau

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La bonne crème, c'est d'abord un bon incide UV
Le premier critère,  c’est bien sûr le fameux indice de protection solaire, qui va de 6 à +50.
Précisément, il vous dit la proportion de rayons ultraviolets, plus exactement d’UVB, qui seront filtrés : avec une crème indice 10, vous laissez passer un dixième des UVB, soit 10% ; avec un indice 50, vous laissez passer un cinquantième des rayons, soit 2%.
Cet indice permet de classer les crèmes en quatre catégories : faible protection, protection moyenne, haute protection et très haute protection. La faible protection n'est pas suffisante.
Et en été et même si l’on a une peau mate, la « haute protection » est un minimum. Les indices sont calculés en fonction d’un usage théorique que pour ma part je n’ai jamais vu dans la vraie vie. Pour avoir la protection annoncée, il faudrait appliquer sur un adulte l’équivalent de 6 cuillères à café - soit 30 ml - et le renouveler régulièrement. Autrement dit, un tube de 100 ml, en théorie il ne vous fait pas la journée !
Donc, comme on met moins de crème qu’il n’en faudrait, on est moins bien protégé
 
On parle de UVB mais il y a aussi les UVA !
Les UVB sont les principaux responsables des coups de soleil, mais il faut aussi se protéger contre les UVA, qui eux, sont impliqués dans le vieillissement cutané et le cancer. Donc, en plus d’être « haute » ou « très haute » protection contre les UVB, votre crème devra afficher le logo UVA, preuve qu’elle est efficace aussi contre ces rayons.

Choisir la bonne crème, c'est aussi regarder les ingrédients
Comme pour tout produit cosmétique, il faut regarder la liste d’ingrédients et éviter les listes trop chargées en produits allergisants, notamment en parfums.
On peut aussi vouloir éviter les nanoparticules au titre du principe de précaution, car elles sont soupçonnées de passer la barrière de la peau. Elle sont obligatoirement indiquées dans la composition, avec le terme : « nano ».

Crème, lait, spray, mon coeur balance !
L’efficacité est la même. Il faut privilégier ce qui facilite une application homogène sur l’ensemble de la peau. Il faut que le produit soit bien « tartinable » ! De ce point de vue, les brumes et les sprays peuvent être intéressants. Mais les autorités sanitaires les déconseillent s’il y a des nanoparticules dans le produit, car on risque de les respirer… Et dans les « brumes », il y a quand même du butane, qui risque de s’enflammer au-delà de 50 °C
Ensuite, il y a aussi des sticks, dont personnellement je n’ai toujours pas vraiment compris l’intérêt.

Les crèmes bio, sont elles efficaces ?
Elles ont des filtres UV non pas chimiques mais minéraux, qui marchent plutôt bien. Mais attention, elles sont parfois réputées moins stables, et certaines sont moins efficaces contre les UVA.
Par ailleurs, si elles ont moins de composés problématiques, elles peuvent contenir des ingrédients allergisants mais elles sont quand même beaucoup moins toxiques pour le milieu aquatique !

Les enfants méritent-ils des crèmes particulières ? 
généralement, elles arborent de jolis dessins sur le flacon ! C’est en grande partie une segmentation du marketing. Elles ne sont ni plus ni moins efficaces que les crèmes pour adultes. Mais si on se  réfère aux tests des revues de consommateurs, il semble qu’elles soient souvent moins chargées en molécules indésirables, ce qui est une bonne chose.
Et bien sûr, avec les enfants, on évite encore plus les protections moyennes et faibles. Laisser un enfant mal protégé au soleil, c’est non seulement lui offrir coup de soleil, mais aussi un cancer pour quand il sera grand.

Combien ça coûte, une crème ? Faut-il y mettre le prix ?
D'après des enquêtes menées es par des revues consuméristes,  à 10 ou 12 euros le flacon de 200 ml, vous avez de très bons produits des marques standard de supermarché. Et vous en avez même de beaucoup moins chers, des marques de supermarchés, comme Cien de Lidl ou les cosmétiques de Carrefour, qui sont souvent très bien notés dans les tests !
En revanche, les marques cosmétiques de luxe, beaucoup plus chères ; sont parfois à la traîne dans ces comparatifs. Les produits de beauté, c’est une chose, les produits solaires c’en est une autre…

Peut-on réutiliser sa crème de l’an dernier, ou il faut en acheter une neuve ?
En théorie, une crème solaire ne doit pas être utilisée 12 mois après son ouverture. Il ne faut pas oublier que c’est un produit cosmétique parmi les plus malmenés : il reste longtemps au soleil, il passe entre toutes les mains, il est souillé par le sable… Mais des associations de consommateurs les ont testées au-delà d’un an, après les avoir exposées à des chaleurs importantes : elles avaient conservé leur efficacité.
Alors, si votre crème n’a pas changé d’aspect ou d’odeur, si du sable n’est pas entré dans le tube et si elle a été relativement protégée du soleil, ce qui fait quand même beaucoup de si, vous pouvez reprendre celle de l’an dernier. Ce sera toujours mieux que rien !

Un dernier conseil : crème ou pas crème, il faut s’exposer progressivement au soleil, éviter l’exposition directe aux heures les plus chaudes de la journée, se protéger les yeux  la tête.  



 
 
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