Contre le pass sanitaire : dans les 5 villes de la région des milliers de manifestants

Dans toute la région des Pays-de-la-Loire, ils étaient bien au rendez-vous. Pour protester contre le passe sanitaire et les restrictions de liberté. Des milliers de manifestants de sont fait entendre.

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"Non je ne suis pas opposé aux vaccins, mais surtout au passe sanitaire et aux restrictions de libertés…"

Ronan, la quarantaine, boulanger bio en Mayenne fait partie des quelques 500 manifestants présents cet après-midi à Laval.

Une foule relativement nombreuse car cette fois, sans les traditionnels syndicats ni les retraités bien souvent mobilisés.

Il n’y a là que des collectifs. Divers et variés. Et un public convaincu. Sans masque.

D’ailleurs l’un des orateurs le rappelle "Macron a au moins réussi une chose : à nous rassembler !".

Les gilets jaunes sont là. D’autres groupes également comme  le collectif  "Mayenne libre" ou encore le collectif  "défense des libertés".

Les revendications ne se veulent pas foncièrement politiques mais avant tout citoyennes. Emmanuel Macron en prend quand même pour son grade, pour le moins fédérateur dans les huées et autres broncas.

 

Et puis au grès des intervenants à l’hygiaphone les arguments fusent.

La privation de liberté, l’intimidation au travail, la  propagande des médias, les mensonges des scientifiques, l’hydroxychloroquine  qui n’est pas reconnue à sa juste valeur, entre autres…

"Des médecins mayennais ont même été menacés de sanctions par le conseil de l’ordre car ils avaient dissuadé des personnes en rémission de cancer de se faire vacciner" déclare un représentant de collectif.  

L’une des dernières intervenantes adopte un ton empreint de compassion et de solidarité :

"il faut absolument s’entraider" dit-elle. "Il faut pouvoir se téléphoner et trouver une écoute en cas de problèmes"

Et l’on comprend alors que parmi les manifestants certains sont réellement inquiets et éprouvent parfois une forme de souffrance.

Avec ce constat : face cette crise sanitaire il y a bien deux "camps" qui ne se comprennent pas. Cela n’étant que la simple illustration de la multitude de débats, souvent vifs, réunissant politiques et scientifiques qui anîment les écrans depuis près de 2 ans.

Et puis parfois on frôle certaines thèses qui pourraient être qualifiées de complotistes.

Normal le rassemblement se veut avant tout un espace de liberté où chacun peut s’exprimer.

D’ailleurs le mot "liberté" est fortement et régulièrement scandé.

Des infos parfois invérifiables sont aussi distillées comme cette déclaration "j’apprends que les enfants pourront être vaccinés sans la présence des parents". Sifflets sur l’esplanade…

A Nantes la manifestation s’est faite moins calme que dans les autres départements.

Plusieurs cortèges se sont formés et des heurts ont opposés quelques participants aux forces de l’ordre.

Au Mans ils étaient plus d’un millier (2 fois plus que la semaine dernière).

Sans vraiment d’organisateurs, d’ailleurs le regroupement semble ne pas avoir été déclaré en Préfecture.

Mais sans heurts, et sans problèmes : là aussi tous ont manifesté contre ce pass sanitaire synonyme de fortes restrictions.

Un peu plus de 2500 manifestants à Angers avec un défilé remarqué sur la voie des berges. La circulation est bloquée.

Selon nos confrères du Courrier de l’Ouest certains participants ont voulu pénétrer dans l’hôtel de ville pour décrocher le portrait du Président de la République. Sans succès.

Enfin à La Roche-sur-Yon environ 700 personnes ont défilé de la place Napoléon jusqu’à la rue Delille cette fois encore dans le calme...

Pour mémoire, c’est le 9 juin dernier que le pass sanitaire a été rendu obligatoire pour divers regroupements. A partir du 21 juillet il a concerné le monde de la culture et des loisirs.

A partir du 2 août il faudra prouver sa vaccination ou sa non positivité après tests, dans les établissements de la restauration, l’hôtellerie, les bars.

Mais aussi les hôpitaux ou les EHPAD…

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