Courses hippiques : le public revient sur les hippodromes des Pays de la Loire

Sur autorisation des préfets, le public a pu revenir assister aux courses dans les hippodromes de la région des Pays de la Loire. Comme pour les autres événements, la jauge maximum est de 5 000 spectateurs et les règles sanitaires sont de rigueur.

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Sur l'hippodrome de Craon, en Mayenne, le public est bien là ce lundi 21 septembre. Le masque est de mise et la distanciation sociale est plutôt respectée. Pas facile, ici comme ailleurs, de parler, d'échanger, tout en respectant les distances. 

"On a eu cinq réunions à huis clos de mai à fin août, précise Hugues Crosnier, président de la société des courses de Craon. Craon sans public, c'est pas Craon ! Faut pas se voiler la face, l'affluence ne sera pas identique aux autres années. Craon a besoin des entrées pour lui permettre d'assurer son équilibre. Donc, nous avons réfléchi pour limiter la casse. L'année 2020 ne sera pas un très grand cru, c'est sûr."
 

"Beaucoup de jockey ont été pénalisés"

Côté professionnels, on se réjouit bien sûr de ce retour de la foule. "Faire des courses à huis clos, c'est pas marrant !" avoue Nicolas Beauménil, cavalier d'entraînement à l'écurie Norbert Leenders.

Même si le pire de la crise semble passé, elle a laissé des traces. "Je ne pense pas que ça gêne encore aujourd'hui le monde des courses, estime Mickaël Berto, qui vient de remporter ce jour-là le Prix du Pays de Craon, on peut se déplacer assez librement quand même. Mais, il ne faut pas oublier qu'il y a eu deux mois sans courses. Beaucoup de jockey ont été pénalisés, moi aussi. Les dirigeants ont su remettre le mouvement en marche et ça nous permet aujourd'hui d'avoir de belles réunions."
 
Freddy Bouton, régisseur sur l'hippodrome de Laval, est inquiet. Il espère que la situation ne va pas à nouveau se dégrader en Mayenne.

"Le préfet nous a autorisés à rouvrir pendant tout le mois de septembre, dit-il. On croise les doigts pour que ça perdure."
 

Un public qui se rajeunit

Bonne surprise, le public revient et on remarque de nouvelles têtes, peut-être de nouveaux fans des courses hippiques.

"Sur les deux dernières réunions nocturnes qu'on a eues à Laval les 11 et 18 septembre, note Freddy Bouton, on a eu une population beaucoup plus jeune qu'à l'accoutumée. Ça veut dire qu'on n'est pas sur quelque chose qui est has-been comme on a pu l'entendre dire, mais que ça intéresse les jeunes." 
Plus loin dans la région, à Nantes, l'hippodrome accueille dans l'année 40 000 personnes sur une trentaine de réunions. On est donc loin de la jauge maximum imposée de 5 000 spectateurs. Même pour la réunion phare du Grand National du Trot le 4 novembre, on n'atteindra pas cette cote.

L'équipement peut, sur autorisation préfectorale accueillir à nouveau du public depuis le 18 septembre. Pour Jean-Pierre Vallée-Lambert, le président de la société de courses, la première des priorités était de pouvoir accueillir les réunions. Il se veut résolument optimiste.

"On est très heureux d'avoir retrouvé du public, dit-il. Les gens ont eu beaucoup d'appétence pour notre réunion du 18 septembre et on espère qu'il en aura autant pour celle du 26. On est serein."

L'hippodrome de Nantes avait été contraint d'annuler trois réunions en mars et avril dernier et six courses ont eu lieu à huis clos. 


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