En surcharge devant l'afflux de patients positifs à la Covid-19, le centre hospitalier du Mans a décidé de transférer une vingtaine de malades vers le CHU de Nantes. Cinq soignants nantais vont également venir renforcer les effectifs sarthois.
C'est un mouvement de solidarité inter-établissements, encouragé par l'Agence régionale de santé, l'ARS des Pays de la Loire, qui va permettre de soulager la pression hospitalière vécue par le personnel soignant du Mans.
Le départ volontaire de cette vingtaine de patients pour la Loire-Atlantique va libérer des lits dans l'établissement sarthois, dont l'activité normale, cumulée à celle liée à la Covid, fait grimper le taux d'occupation.
Ces transferts, qui vont continuer à s'opérer durant ce week-end des 6 et 7 février, ne concernent pas les lits de réanimation.
Tout mon soutiens aux soignants du @CHLeMans en lisant cet article https://t.co/YVkeVYsnQq
— Soutiens Soignants 72 (@SoutiensSoins72) February 4, 2021
Merci aux soignants du @CHUnantes qui viennent renforcer nos équipes au Mans. cc @pannetier_jol @Goufran72 @cguitton44 @roxfamilly @ChudeauN @daliyangele et toutes les équipes soignantes.
Dans les autres établissements du département, la situation est aussi difficile.
Selon Olivier Bossard, le directeur du centre hospitalier du Mans et, par extension, du groupement hospitalier de la Sarthe, le Pôle Santé Sarthe et Loir (Le Bailleul) et l'hôpital de La Ferté-Bernard sont aussi sous tension.
Dans l'établissement de Saint-Calais également, les soins de suite ont dû être réduits pour augmenter le nombre de lits réservés à la médecine générale.
Des chiffres de contamination toujours élevés
Cinq soignants nantais se sont aussi portés volontaires pour épauler les équipes de soins du CH du Mans.
Ce ne sera pas de trop, même si la situation sanitaire en Sarthe est toujours sous contrôle, selon le directeur général de l'ARS des Pays de la Loire, Jean-Jacques Coiplet.
Le taux d'incidence est stable, mais élevé, avec 198 cas positifs pour 100 000 habitants (sur sept jours).
La présence du variant anglais ou d'autres variants, est désormais mesurée par les services sanitaires de l'État.
En Sarthe, cette nouvelle mesure indique que 6% de ces variants existent au sein de la population testée positive. Ce taux s'établit à 11,6% au niveau régional.
?#vaccinationCOVID19 Au 1 février, 91 211 premières injections de #vaccin & 3 408 secondes injections ont été réalisées en #paysdelaloire. La campagne de #vaccination se poursuit sur l'ensemble du territoire
— ARS Pays de la Loire (@ars_pdl) February 3, 2021
?Toutes les données chiffrées https://t.co/B44ViJdCue pic.twitter.com/y4LzF1Mopf