Manitou retrouve les bénéfices et s'engage sur une hausse de 50% du Bénéfice Par Action 2012
Le constructeur d'engins de manutention tous-terrains Manitou a retrouvé les bénéfices en 2011, après trois années difficiles, et s'est engagé sur une hausse de 50% de son bénéfice net par action en 2012, selon un avis financier à paraître ce jeudi dans la presse.
Un bénéfice de 36,4 millions
Manitou a dégagé l'an dernier un bénéfice net de 36,4 millions d'euros, alors qu'il avait encore perdu 16,7 millions d'euros en 2010.
Le résultat opérationnel courant a été multiplié par douze pour atteindre 51,3 millions d'euros. Il représentait ainsi 4,5% d'un chiffre d'affaires de 1,1 milliard d'euros (+35%). La marge opérationnelle courante ne dépassait pas 0,5% en 2010, a rappelé le groupe dans son texte.
"Malgré tous les obstacles opérationnels (...), nous avons dépassé nos propres attentes et le redressement est total", a commenté le directeur général Jean-Christophe Giroux, cité dans le document.
La dette du constructeur d'Ancenis (Loire-Atlantique) a décru l'an dernier de 38%, pour revenir à 86 millions d'euros. Elle ne représentait donc plus que 21% des fonds propres à la fin décembre, contre 43% un an plus tôt.
De nouvelles ambitions
Fort de cette bonne santé retrouvée, Manitou dit lui même "afficher de nouvelles ambitions". A moyen terme, il ambitionne désormais de doubler de taille par rapport à son niveau actuel (+35% par rapport à son record historique d'activité de 1,6 milliard atteint en 2007).
Le groupe se dit donc prêt à saisir "toutes les poches de croissance" sur un marché qui reste encore très fragmenté.
Manitou a simultanément confirmé ses ambitions pour 2012, déjà énoncées fin janvier : une croissance de ses ventes de 10 à 15% (+15% sur le seul premier semestre) et une marge opérationnelle courante de 5,5%. Ces résultats devraient permettre "une croissance de 50% du bénéfice net par action".
En signe de confiance pour l'avenir, le groupe va reprendre le versement d'un dividende à ses actionnaires, fixé à 0,30 euro par titre.