ENTRETIEN. Hellfest From Home. Pogo Car Crash Control au rayon frais du Leclerc de Clisson

En cinq petites années et deux grands albums, les Pogo Car Crash Control ont fait une irruption remarquée et remarquable dans le rock hexagonal tendance punk métal. Après un premier passage explosif au Hellfest en 2018, ils reviennent pour la deuxième couche le 17 juin. Attention aux éclaboussures.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Qu'est-ce qui ne va pas ? s'interroge le chanteur leader du Pogo Car Crash Control dans l'un de ses derniers titres. En tout cas, pour le groupe, tout va pour le mieux, un état plus proche du contrôle que du crash, un public aux rangs de plus en plus resserrés et fidèle, une presse spécialisée conquise et au final un punk hardcore déjanté et en français qui vient de prendre un beau virage metal avec le deuxième album Tête Blême.`

En 2018, les Pogo avaient eu l'honneur de réveiller la WarZone au petit matin, ils joueront cette fois le 17 juin à 19h30 et depuis un endroit que tous les métalleux connaissent, un temple de la consommation qui n'hésite pas à se mettre chaque année aux couleurs du Hellfest : le supermarché Leclerc de Clisson.

Sont-ils en forme ? Sont-ils prêts pour ce concert sans public mais avec conserves, yogourts et paquets de nouilles ? Réponse ici et maintenant avec Olivier Pernot...

Comment vont les Pogo après toute cette période d'incertitude ?

Olivier. On va bien ! Écoute, chacun s'est occupé comme il a pu. Simon est devenu tatoueur par exemple. On a continué de répéter régulièrement grâce aux livestreams. J'espère que l'incertitude est derrière nous !

On vous voit de plus en plus dans les magazines, spécialisés ou non, de plus en plus dans les programmations de festivals, votre dernier album a été favorablement reçu par les médias et le public, vous êtes sélectionnés pour représenter la France dans le cadre du Liveurope... Bref, tout va bien pour le Pogo Car Crash Control ?

Olivier. En effet. C'est marrant parce qu'à l'époque de notre 1er EP et 1er album j'étais très focalisé sur l'avis de la presse. Mais avec "Tête Blême" je ne me suis pas inquiété du tout de la promo. On est arrivé à un stade où notre public commence à être solide et c'est vraiment génial. Ça a eu pour effet de solidifier le groupe.

Votre dernier album en date justement, Tête Blême, a pris un virage metal assez serré. Faut-il y voir une évolution naturelle pour le groupe ?

Olivier. À la base, P3C était plutôt garage, comme cela s'entend sur notre 1er EP. Avec notre 1er album, "Déprime Hostile", nous avons commencé à injecter des influences hardcore à notre musique. Cette direction s'est confirmée très clairement sur notre nouvel album "Tête Blême". C'est une évolution naturelle...

L'année suivante, Lola et moi étions bénévoles sur le camping

Vous avez joué au Hellfest en 2018 sur une WarZone chauffée à blanc même si c'était au petit matin. C'est le genre de concert qui vous marque à vie ?

Olivier. Je pense que notre passage au Hellfest en 2018 nous a permis de nous affirmer dans une scène où nous n'étions pas forcément attendus !  Et c'était génial mais on était hyper stressé quand même. Heureusement qu'il à été immortalisé en vidéo car ce concert à un peu changé nos vies. L'année suivante, Lola et moi étions bénévoles sur le camping et c'était aussi une expérience très enrichissante.

Vous revenez cette année pour le Hellfest From Home et avez enregistré dans un lieu emblématique du festival. Le Leclerc du coin, bien connu des festivaliers. Vous le connaissiez vous-mêmes ? 

Olivier. Oui ! Ce lieu est clairement marrant et tout l'équipe du Leclerc porte les couleurs du Hellfest. On sent vraiment que les habitants du coin sont fiers de leur festival.

On veut boire la sueur du public

Comment avez-vous vécu cette expérience pour le moins insolite ?

Olivier. En fait, on est surtout très reconnaissant de l'ouverture d'esprit de l'équipe du Hell. Nos paroles en français et notre mélange de styles font de nous un genre d'ovni. Ils auraient pu s'en tenir à notre concert en 2018, mais non, ils ont voulu enfoncer le clou en nous faisant jouer dans un décor à notre image avec une équipe de tournage pro et des conditions optimum pour nous proposer à leur public. Ensuite, c'était assez excitant de faire la rencontre de Ben Barbaud, qui est un type hyper sympa. À la fin du tournage, on a fait une fête avec l'équipe au complet et le moins qu'on puisse dire c'est que ces gens-là sont généreux !

Les concerts en public devraient reprendre, j'imagine que vous êtes prêts...

Olivier. Carrément, on en a marre de devoir se concentrer pour bien jouer devant les caméras. On veut recommencer à jouer comme des sales punks et boire la sueur du public !

Propos recueillis par Eric Guillaud le 12 juin 2021

Plus d'infos sur le Hellfest From Home ici, sur le groupe Pogo Car Crash Control là

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information