Le 22 octobre 1941, 27 otages étaient fusillés par l'occupant nazi, à Châteaubriant. Principalement des militants communiste, pris au hasard en représailles de l’assassinat d’un officier allemand, Karl Hotz abattu à Nantes par un résistant. Une cérémonie d'hommage toute particulière a eu lieu cette année, notamment en mémoire d'Odette Nilès, récemment décédée.
Elle était la toute dernière, l'ultime résistante à avoir connu l'horreur du camp de Choisel, à avoir côtoyé les 27 otages abattus ce 22 octobre 1941. Odette Nilès, est morte en mai dernier à l'âge de cent ans.
La commémoration qui s'est déroulée ce dimanche à Châteaubriant lui était dédiée. Présente pendant toute cette journée de cérémonies, sa petite-fille Carine Picard-Nilès était l'invitée de notre journal régional ce dimanche 22 octobre.
Au cours de cette journée, Carine Picard-Nilès a rappelé combien sa grand-mère était farouchement attachée à l'idée de témoigner de son expérience et de transmettre aux plus jeunes des valeurs fondamentales de liberté et de respect.
"Je crois qu’aujourd'hui, elle aurait été là aussi pour dire qu’il faut défendre la démocratie, les femmes, les hommes, les enfants et que tout le monde puisse vivre en paix. Ce n’est pas possible que dans le monde, il y ait autant de bruit de bottes, au moment où normalement, on devrait pouvoir avoir tout ce qu’il faut pour vivre tranquille. On a l’impression que maintenant qu’ils sont partis, on va revivre ce qu’ils ont vécu " s'est ainsi exprimée la descendante d'Odette Nilès.
►À voir ou revoir, le reportage de Bastien Valleron, Juliette Poirier et Christophe Person, sur les cérémonies qui se sont déroulées ce dimanche 22 octobre à Châteaubriant en mémoire des 27 otages fusillés.
