On l'a attendu au printemps, puis cet été, puis finalement, on l'a espéré pour l'automne. Le soleil est le grand absent de ces derniers mois. Et pour ces vacances de la Toussaint, pas mieux. Les touristes ne semblent pas vraiment au rendez-vous, mais les professionnels gardent espoir pour cette 2e semaine de vacances scolaires.
C'est jour de marché ce dimanche au Pouliguen. Beaucoup de monde dans les rues et de nombreux touristes venus profiter de quelques jours de vacances.
Beaucoup de pluie cet été, mais là, je trouve que c'est le bon temps. Là, à Paris, il pleut beaucoup, donc on s'est dit, allez, on va aller voir sur la côte s'il ne fait pas plus beau
Un touriste sur le marché du pouliguen
"Vu que les prévisions étaient plutôt bonnes au Pouliguen, à La Baule, eh bien, on a maintenu nos plans initiaux et on est ravis", explique ce touriste.
La météo joue sur la fréquentation touristique
Pourtant, l'image est trompeuse, car depuis juillet, la station balnéaire n'a pas fait le plein.
Ceux qui ont bien marché sont ceux qui ont vendu des K-way et des polaires
Une commerçante
La météo exécrable explique en partie une fréquentation touristique en baisse de 3 % durant l'été par rapport à 2023.
"On est allés à une période électorale jusqu'à début juillet, ça n'est ni bon pour le moral, ni bon pour enclencher une période d'été qui doit être une période positive, explique Norbert Samama, maire du Pouliguen, en plus, une période électorale qui s'est malgré tout traduite par une certaine instabilité. Cette instabilité, elle rejaillit malgré tout sur le moral des Français".
Et sur leur porte-monnaie. Car du côté des restaurateurs aussi, la période a été compliquée. Un été pluvieux combiné à un mois de septembre du même acabit, c'est environ 30 % de chiffre d'affaires en moins dans de nombreux établissements.
"Sur la côte, tout ce qui est touristique, juillet et août, bien sûr, c'est 60 % de leur chiffre d'affaires annuel, précise Julien Cléry, patron d'une brasserie, donc si vous enlevez déjà presque 30 % sur juillet, le reste, ça va être compliqué".
Enfin, chez certains commerçants, on préfère relativiser cette saison difficile.
"Vous savez, un commerçant ne vous dira jamais que c'est la meilleure (saison). Par essence. Mais ce n'est pas la pire. Mais ce n'est pas la meilleure, c'est sûr et certain".
Le retour du marathon de la Côte d'Amour, combiné au long week-end de la Toussaint, permettra peut-être de redonner un peu de baume au cœur aux travailleurs de la côte.
Avec Olivier Cailler
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