Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les méduses, sans les toucher !

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Depuis sa réouverture début février, l'Oéarium de Pornic accueille de nouvelles espèces de méduses, l'occasion de découvrir sans crainte ces étranges invertébrés marins. ©Christophe François, Antoine Ropert / France Télévisions

Depuis sa réouverture début février, l'Océarium du Croisic accueille de nouvelles espèces de méduses, l'occasion de découvrir sans crainte ces étranges invertébrés marins.

Lorsque les méduses flottent à la surface de l'eau, il est urgent de rejoindre le rivage ! Qui a fait l'expérience de sa brûlure s'en souvient durablement et nul n'est tenté de les prendre entre ses doigts.

A l'Océarium du Croisic, il est possible de les voir de près sans aucun risque. Rouvert depuis début février, il accueille de nouvelles pensionnaires, des chrysaora plocamia et des chrysaora fuscescens sans oublier les Mastigias Papua. Et la fascination opère auprès des visiteurs, dans une ambiance bleutée propice à la contemplation.

D'un point de vue scientifique, les méduses, de la famille des cnidaires, sont plus proches de l'anémone ou du corail que du poisson. D'ailleurs, elles ne nagent pas, elles dérivent lentement.

''La méduse qui se déplace, qui vient nous voir sur les plages, ce n’est pas elle qui l’a décidé, ce sont les courants marins qui l’acheminent, explique Thomas Tranain, soigneur à l'Océarium. Pour preuve, l'aquarium circulaire du Croisic où les méduses sont portées par un courant perpétuel, si on stoppe la circulation, très vite les méduses vont stagner".

Un être sans squelette, ni cœur, ni cerveau

Présentes sur toutes les mers du globe, en eaux chaudes ou froides, les méduses se déplacent et se nourrissent au gré des courants. La plupart sont carnivores.

"Certaines vont manger du phytoplancton donc des microalgues, mais aussi du zooplancton, des larves de crustacés et de poissons. Et certaines sont des prédatrices pour les autres méduses", souligne Thomas Tranain.

Les méduses n'ont ni squelette, ni cœur, ni cerveau. "Une méduse, c’est de l’eau à 98% et 2% de collagène, c’est extrêmement fragile, explique Stéphane Auffret, directeur de l'Océarium. 

Il confirme que l'ensemble des 1400 variétés sont urticantes. "Toutes les méduses piquent. Car c’est grâce à leurs cellules urticantes le long de leurs filaments qu’elles captent leur nourriture".

A quelques mois de l'été et d'éventuelles rencontres, voici quelques conseils en cas de piqure : rincer à l'eau de mer, frotter doucement la peau avec du sable et enlever les petits filaments restés sur la peau à l'aide d'une carte, type carte de visite.

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