Nantes : baignade interdite dans l'Erdre et la Sèvre, la mise au point du département

Les conditions météorologiques actuelles poussent certaines personnes à se baigner dans les rivières et, encore plus dangereux, à sauter depuis certains ponts.
Le Département de Loire-Atlantique, gestionnaire de l’Erdre et de la Sèvre, rappelle que cette pratique est strictement interdite.

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C'est presque devenu un sport national. Dès que les températures s'emballent certains n'hésitent pas à se jeter à l'eau pour se rafraîchir voire, comportement encore plus irresponsable et dangeureux, à sauter de certains ponts.

Un jeune blessé ce week-end à Nantes

Ce dimanche 13 juin en fin de journée, un adolescent de 17 ans a été sérieusement blessé après avoir sauté dans l'Erdre "pour s'amuser". Les faits se sont produits au niveau du pont de la Tortière à Nantes.

Touché à l'épaule il a été pris en charge par les secours nautiques spécialisés et transporté au CHU de Nantes. Les sapeurs pompiers rappellent que "l'Erdre est un milieu naturel dangeureux non adapté à la baignade."

Le Département de Loire-Atlantique, gestionnaire de l’Erdre et de la Sèvre, tient à faire le point, ce mardi 14 juin, dans un comuniqué : "cette pratique est strictement interdite par le règlement particulier de police de ces voies navigables. Si la baignade n’est pas autorisée, c’est principalement pour deux raisons. Les cours d’eau sont navigables et la cohabitation avec la plaisance serait ainsi dangereuse. L’eau ne présente pas les qualités nécessaires à la baignade"

Faire trempette sans prendre de risque est toutefois autorisé dans certains secteurs clairement identifiés, comme par exemple la plage du lac de Vioreau, avec une validation des services de l’État.

Certaines précautions doivent être respectées en cas de pratique d’activités de loisirs sur les voies d’eau :

  •  En cas de chute dans l’eau, éviter d’ingérer de l’eau.
  •  Prendre une douche soignée après l’activité nautique.
  •  Consulter un médecin en cas d’apparition de troubles de la santé.
  •  Respecter les pêcheurs

"La pêche à l’aimant est, par ailleurs, une pratique dangereuse qui ne peut se faire qu’avec certaines autorisations", ajoute le département dans son communiqué.

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