Indie, indé, underground, émergent... peu importe le qualificatif pourvu qu'on est l'ivresse sonore. Et de ce côté là, la cinquième édition du festival Indigènes, du 25 au 28 mai à Nantes, ne devrait pas nous décevoir. 4 jours, 19 groupes, 12 nationalités, on vous dit tout ici...
Un tour du monde des musiques indés en dix-neuf escales. Depuis Madagascar jusqu'en Uruguay, en passant par l'Argentine, le Pérou, la Russie, la Nouvelle-Zélande ou encore la France, le festival nantais nous offre une cinquième édition des plus éclectiques.
Rock, folk, noise, pop ou électro, toutes les tendances seront représentées. La preuve avec cette sélection absolument subjective mais non restrictive...
Messer Chups vient de Russie et mélange comme son aîné américain The Cramps la surf music, le rockabilly et le rock garage, en y ajoutant des influences cinématographiques et graphiques, des échantillons sonores et un bon look vintage. Cette esthétique musicale et visuelle provient de la culture pop trash du XXe siècle. Messer Chups n'est pas pour autant un groupe du passé. Il jouera mercredi 25 mai à Stereolux en compagnie du Français Usé (salle micro, gratuit).
Vous ne connaissez pas The Limiñanas ? Erreur. Grave erreur. Ce duo perpignanais qui vient de gentiment secouer la Croisette avec un concert mémorable à la villa Schweppes - on y jure désormais sur la tête du tapis rouge que c'est le meilleur groupe français actuel - déboule à Nantes. Dans sa musette, une flopée de titres absolument tubesques issus de ses quatre premiers albums. Côté influences, on évoque Gainsbourg, le Velvet, mais aussi les bandes originales du cinéma de Lautner ou de Sergio Leone. Bref que du bon. The Limiñanas jouera jeudi 26 mai en compagnie de Frustration, The Dizzy Brains et Mujeres (salle micro, 16,60€).
Bombay, c'est le nom de la Capitale de l'état indien du Maharashtra, c'est aussi le nom d'un groupe sanguin assez rare, c'est enfin le nom d'un trio indie-rock néerlandais qui vient de sortir un nouvel album intitulé "Show Your Teeth". Sur disque, c'est puissant, sur scène c'est explosif. Bombay jouera avec Har Mar Superstar vendredi 27 mai (Les Nefs, gratuit).
"Un carambolage de rock sous toutes ses formes, pourvu qu’elles soient cabossées et tranchantes : punk, kraut, psyché et grungy", dixit Les Inrocks. Yak est un groupe sous influences, une histoire du rock'n'roll à lui tout seul. Il débarque de Londres pour nous faire entendre de quelles guitares il se chauffe et ça risque bien d'être chaud bouillant. Yak est plus qu'un groupe énervé, il est brutal. Yak jouera vendredi 27 mai en compagnie des Nantais The Slow Sliders (salle micro, gratuit).
Il risque bien de vous faire monter la fièvre mais ne courrez pas tout de suite chez le médecin. Dengue Dengue Dengue n'est pas un trio de moustiques mais un duo de musiciens péruviens qui fusionne la cumbia amazonienne psychédélique des années 70 avec des rythmes urbains frénétiques dans un style tropical explosif. Le mieux c'est encore d'écouter. Dengue Dengue Dengue jouera samedi 28 mai avec Mueran Humanos (hall de Stereolux, gratuit).
Il a beau afficher Twin Peaks en ville d'origine sur son compte Facebook, Raphaël d'Hervez est nantais, autant que son projet Pegase devenu il y a quelques temps un duo. Résultat, pas une mais deux voix envoûtantes sur un nuage électro, Pegase profitera d'être à la maison ou presque pour présenter son deuxième album fraîchement sorti. Pegase jouera samedi 28 mai avec Grand Blanc, Cavern of Anti Matter, Juan Wauters, No Zu, Papooz (salle micro et maxi, 17,60€).
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