Modèle urbain, très beau papier, version 68 ou 84 pages selon les saisons, Kostar est un must de la presse gratuite. Pour sa collection printemps, la rédaction vient de sortir son très attendu numéro 50
Kostar sort un collector : son N°50Conçu à Nantes depuis bientôt dix ans, la revue rayonne sur l’ensemble du Grand Ouest et ses places-fortes culturelles Angers, Nantes et Rennes. Si des talents de la mode, du design, de la gastronomie ou encore de la musique émergent ou disparaissent au fil des numéros, tels des fashion victims, la petite équipe de Kostar, cinq salariés en tout, tient bon elle à sa ligne créatrice, celle d’un magazine gratuit mais exigeant.
Pour ce numéro 50, Kostar n’a pas fait de folie. Le modèle économique d’une presse gratuite reste fragile de nos jours car il dépend plus que jamais de la conjoncture et des moyens des annonceurs dans un marché publicitaire plus restreint en province que dans la capitale.
Heureusement, le magazine peut compter depuis ses débuts en novembre 1996 sur de fidèles compagnons de route parmi les artistes. C’est le cas du photographe rennais Gildas Raffenel. La mode, il est tombé dedans tout petit et a grandi avec Kostar qui lui a permis de développer son style. A chaque numéro, il invente une nouvelle histoire en images.
Ce mois-ci, il embarque son équipe (styliste, maquilleuse, coiffeur, assistants photo) et ses deux jeunes modèles débarqués de Paris pour un shooting. Pendant une journée complète, ils vont alterner les poses acrobatiques dans les pièces délirantes d’un ancien hôtel particulier au cœur du centre-ville rennais. Une série mode tout en couleurs flashy déclinée sur huit pages.
Autre séance photo plus… bidouille à retrouver page 76. Le moi dernier ou la chronique régulière de Pierrick Sorin, l’artiste vidéaste nantais est sollicité un peu partout dans le monde mais il tient à rendre sa copie à chaque nouvelle livraison de Kostar tous les deux mois. A l’image, il se prend lui-même en photo et dans le texte, il raconte son quotidien de créateur en toute liberté sans aucun narcissisme. En se creusant les méninges, un exercice qu’il recommande à tout le monde !
Le Kostar n°50 est à retrouver dans les boutiques, les restaurants ou les équipements culturels de la région.