Grèves et pénuries de carburant ont secoué la région tout le mois de mai, et ont entrainé une baisse de fréquentation dans certains commerces.
Le début de la saison touristique a été secoué par les grèves et manifestations contre la loi travail. Résultat : le printemps n’a pas été très lucratif pour les hôteliers. « Les gens n’appellent pas pour réserver. Pénurie de carburant, grève SNCF… On a une clientèle parisienne qui vient en TGV donc pour l’instant le week-end s’annonce très calme », déplore Christophe Delahaye directeur d’hôtel à Nantes.
A La Baule, l’office de tourisme tempère la situation. « Il y a moins de ponts que l’année dernière (…), donc il y a forcément un peu de baisse, mais en même temps l’activité est toujours là grâce au tourisme d’affaires, aux habitués et aux étrangers », d’après la direction.
>> VIDÉO. Le reportage de Vincent Raynal et Boris Vioche
Un mois de mai pas très fleuri
Mais il n’y a pas que les hôtels qui sont concernés… Dans sa pépinière de Saint-Lyphard, Pascal Renaud accumule les invendus. Faute de carburant, les clients ont déserté les rayons. Il parle d’une baisse de fréquentation entre 50 et 75% sur le mois de mai par rapport aux années précédentes.Qui dit baisse de fréquentation dit perte financière… et incertitude pour l’avenir. « Quels décisions va-t-on prendre pour l’année prochaine au niveau des investissements ? Est-ce qu’on va pouvoir en faire ? », s’inquiète le pépiniériste. « Recruter, c’était le but de ce printemps. »
Pendant ce temps, les invendus s’accumulent et s’abiment. « Il va falloir jeter, ça fait mal au cœur. » Sur les deux dernières semaines de mai, il a dû jeter la moitié de la production.
>> VIDÉO. Le reportage de Wilmams Toula et Vincent Raynal