Le préfet de la Loire-Atlantique a signé aujourd'hui un arrêté interdisant la réunion prévue samedi à Nantes par le groupuscule néonazi white rebels crew qui voulait organiser une rencontre avec un ancien volontaire du régiment ukrainien Azov
Le préfet considère que la réunion représente un risque établi "d'apologie d'actes de violence, du racisme ou du nazisme". L'arrêté précise que "le respect de la liberté d'expression ne fait pas obstacle à ce que le préfet, dans le cadre de l'état d'urgence, interdise une réunion de nature à provoquer ou à entretenir le désordre".
Johanna Rolland, la maire (PS) de Nantes, a demandé officiellement au préfet l'interdiction de cette manifestation. "Je condamne fermement ce groupe, l'idéologie qu'il porte et toute réunion de ce type, qui sont incompatibles avec les valeurs de la République et profondément inacceptable. Je me suis assurée qu'aucune salle municipale n'accueillera cette rencontre. Je demande au Préfet de Loire-Atlantique de prendre sans attendre toute mesure permettant d'interdire la tenue de cette réunion sur le territoire nantais".
Et puis, l'annonce de cette réunion a suscité des réactions de réprobation, la ville et la préfecture ont reçu de nombreux appels de protestation. Des protestations faisant part souvent de la volonté d'agir individuellement ou collectivement contre la tenue de cette réunion.
Des appels qui n'ont fait que conforter le préfet dans sa décision, la tenue de se rassemblement constituant "un risque réel de débordements et de troubles à l'ordre public".
