Bras bionique : une troisième intervention réalisée à Nantes

Le 20 mars prochain, un homme amputé d'un bras va subir une longue intervention à Nantes en vue d'une implantation d'un bras bionique dernière génération. Il s'agit de la troisième intervention de ce type menée par l'équipe de la clinique de la main.

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La clinique Jules Verne à Nantes réalisera le 20 mars prochain une intervention à la pointe dans le domaine de la chirurgie de la main. Il s'agit de la troisième opération menée en France pour équiper d'une prothèse bionique un patient amputé. En 2018, Priscille Deborah, amputée du bras avait bénéficié avec succès de cette technique, dite TMR pour "Targeted Muscle Innervation".

Nicolas Kraszewski, amputé du bras gauche il y a quinze ans après une accident de moto, a pris sa décision "après avoir vu des images de Priscille et de sa nouvelle prothèse et des différentes articulations qu’elle pouvait actionner simultanément"

Ce qui m’a motivé, c’est de me soulager des douleurs fantôme, les diminuer le plus possible.

Nicolas Kraszewski, patient

L'intervention en vue de la pose de la prothèse bionique sera menée par trois chirurgiens dont le docteur Edward de Keating Hart, chirurgien de la main à la clinique Jules Verne. Elle devrait durer entre huit et dix heures.

"L’amputation est un peu plus haute, 'que celle de Priscille Deborah', donc les nerfs vont être un peu plus compliqués à chercher, l’opération sera plus délicate et plus longue", précise Edward de Keating Hart. "Mais contrairement aux deux premières interventions où on n'a pu mettre que cinq électrodes, on va pouvoir en mettre jusqu’à six. Le patient aura plus de signaux pour faire marcher encore mieux sa prothèse", ajoute le chirurgien.

Pour ce faire, les chirurgiens vont réactiver des nerfs qui ne fonctionnent plus dans son épaule. "Ca va permettre de réactiver toute la chaine jusqu’au cerveau. Ce seront les bons nerfs qui commanderont les bonnes parties de la prothèse, et donc les bons mouvements."

Le reportage de Cyril Dudon, Jean-Marc Lalier et William Sabas

A terme, après plusieurs mois de rééducation, Nicolas Kraszewski devrait retrouver des mouvements plus fluides, plus naturels. "Cette chirurgie pourrait me redonner de l’autonomie au quotidien et soulager mon bras droit que je sollicite constamment", explique-t-il.

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