Coronavirus : près de Nantes, les difficultés financières du zoo de la Boissière-du-Doré

Pendant le confinement, les parcs animaliers étaient bien entendu aussi enfermés, comme celui de La Boissière-du-Doré près de Nantes. Sans recettes mais pas sans dépenses, car pendant le fermeture, tout ce petit monde animalier a eu besoin de manger, comme tout un chacun.

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Manis revit depuis mercredi. L'orang-outang, doyenne du zoo avec ses 51 ans passés, en avait marre de ne plus voir de visiteurs. Deux mois de séparation, c'est long pour tout le monde.

"Ah oui oui oui, on avait hâte de venir au zoo, les enfants ne faisaient qu'en parler, on était impatients de venir'' dit une maman en balade au zoo.

"On voit un peu de sourires, des gens qui sont aussi soulagés de sortir, dit Sébastien Laurent, le patron du parc, tout le monde a le même discours, ça fait du bien, on en avait marre (...) ça fait du bien à tout le monde, au parc, aux visiteurs, tout le monde avait besoin de s'oxygéner"

La nature humaine n'est pas faite pour rester enfermé - Sébastien Laurent, directeur du zoo de La Boissière-du-Doré

Cette réouverture est une véritable bouffée d'oxygène pour une structure qui avait réalisé le plus gros investissement de son histoire l'hiver dernier.

Plus d'un million d'euros dépensés dans ces deux hectares de plaines animales, parsemées de trois lodges supplémentaires.

45 000 euros de dons ne viendront pas combler les charges incompressibles mensuelles. Mais ces centaines de marques d'affection ont beaucoup, beaucoup touché Sébastien Laurent.

"On recevait des dizaines de courriers tous les jours, d'enfants, d'adultes, c'était vraiment trop trop mignon" dit Sébastien Laurent "on s'est senti vraiment soutenus, ça a été un élan formidable que ce soit pour moi mais aussi pour toute l'équipe qui avait besoin de soutien aussi"

Les visiteurs, majoritairement porteurs de masques et sensibles aux gestes barrières, vont même pouvoir découvrir de nouveaux pensionnaires.

Des petits oryx, des louveteaux, ou encore, naissance rarissime en Europe, ce bébé paresseux, né en pleine période de confinement.

► Le reportage de notre rédaction
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