Une plainte a été déposé, lundi, à l'encontre de Morgan Simon, collaborateur de la députée de la 2ème circonscription de Loire-Atlantique. Le Nantais avait démenti, hier, avoir déposé sa démission.
L'opposition de paroles et de versions se poursuit autour de Morgan Simon, attaché parlementaire de Valérie Oppelt (La République en Marche). Une plainte a été déposé contre le militant En Marche ! par une attachée de presse du député de Vendée Philippe Latombe.
Morgan Simon aurait eu des "gestes plus que déplacés" à son encontre, raconte Médiacités dans une enquête publiée mercredi 25 octobre. Le harcèlement se serait aussi manifesté par des messages à caractères sexuels, et une image pornographique envoyés sur le Snapshat de la plaignante.
Valérie Oppelt a affirmé, dès les premières publications sur l'affaire, avoir accepté la démission de Morgan Simon de la période d'essai de 4 mois dans laquelle il était engagé depuis les élections législatives.
Par voie de communiqué, l'avocat de celui-ci avait démenti "formellement avoir présenté sa démission (...) n'ayant rien à se reprocher." Le flou demeurait donc sur la collaboration entre l'élu et son collaborateur : la députée a souhaité y mettre un terme le 26 octobre, annoncant lui avoir "adressé sur le champ une lettre de rupture de contrat de travail".
Nantes : Morgan Simon, attaché parlementaire LREM accusé d'agression sexuelle
Il est connu comme "l'homme à la casquette" : Morgan Simon, propriétaire de deux enseignes de pizzerias dans le département, est aussi attaché parlementaire pour la députée Valérie Oppelt - élue dans la deuxième circonscription de Loire-Atlantique, correspondant au centre-ville de Nantes.