Ils avaient agressé deux adolescents à Nantes en 2017 : quatre sympathisants d'extrême droite jugés aux assises à partir du lundi 21 mars

Quatre hommes sont jugés à partir de ce lundi 21 mars pour la violente agression de deux adolescents en mai 2017, au soir de l'élection d'Emmanuel Macron. Les quatre accusés étaient sympathisants du Groupe union défense (GUD), organisation étudiante d'extrême droite.

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Quatre sympathisants d'extrême droite comparaissent devant la cour d'assises de Loire-Atlantique à partir de ce lundi 21 mars pour une violente agression perpétrée à Nantes le soir du second tour de l'élection présidentielle, le 7 mai 2017. Ils sont accusés d'avoir, ce soir-là, molesté Erwan David et Steven Dardenne, 18 ans et 16 ans au moment des faits, à coups de pied, de barre de fer et de bouteille en verre.

Des séquelles encore vives

Ces quatre accusés sont aujourd'hui âgés de 23 à 32 ans. François-Mamès Cosseron et Joyce Burkat comparaissent pour l'agression d'Erwan David, soit des violences ayant entraîné une infirmité permanente et une interruption totale de travail d'un an. Ils encourent pour cela jusqu'à 15­ ans de réclusion criminelle.

"Erwan souffre de séquelles neuropsychologiques. Il a des troubles de la concentration, des difficultés à accomplir certains gestes, un sommeil très perturbé", affirme son avocat Me Benoît Poquet à l'Agence France Presse. Erwan David et Steven Dardenne se sont portés parties civiles. La cour prévoit d'entendre leurs témoignages à la barre le mardi 22 mars. France 3 Pays de la Loire les avait rencontrés en décembre 2021.

Les deux derniers accusés, Antoine Desbas et Matthieu Gaultier de la Richerie, encourent jusqu'à sept ans d'emprisonnement. Ils sont suspectés de "violences en réunion, avec usage d'une arme avec préméditation" pour avoir passé à tabac Steven Dardenne. Un cinquième acolyte les accompagnaient ce soir-là : Tanguy Martin, 20 ans en mai 2017 et poursuivi lui aussi, est depuis décédé accidentellement.

Les quatre individus comparaîtront libres devant la cour d'assises ce 21 mars, après avoir effectué entre 8 et 15 mois de peine préventive. Connus à l'époque pour être des sympathisants du Groupe union défense (GUD), ils affirment aujourd'hui s'être éloignés de l'organisation étudiante néofasciste. Le procès durera toute la semaine jusqu'au 25 mars.

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