300 à 400 personnes se sont réunies ce mercredi soir en soutien à Théo, ce jeune homme qui se dit victime d'un viol avec matraque dans le cadre d'une arrestation policière à Aulnay-sous-Bois en région parisienne.
Les manifestants s'étaient donné rendez-vous à Nantes, place du Bouffay à 18 heures. Ils ont ensuite entrepris de défiler dans le centre-ville, une intiative vite stoppée par les nombreuses forces de l'ordre.
Après un tir de projectile en direction des policiers, ces derniers ont répliqué par deux tirs de lacrymogènes, dispersant les manifestants, ne laissant sur place qu'une cinquantaine d'entre eux, pris dans une nasse, et qui n'en sortaient qu'après un contrôle d'identité.
Six personnes ont été interpellées, selon la préfecture de Loire-Atlantique. Jeudi à la mi-journée, le nombre est porté à 20 gardés à vue dont 16 pour "refus de se soumettre à un contrôle d'identité, refus de prise d'empreintes et de photographie", quatre autres personnes de âgées de 17 à 25 ans pour port d'armes, violences, participation à un attroupement ou outrage, a-t-on appris de source policière.