Expulsés de bâtiments de l'université hier, plusieurs migrants et leurs soutiens ont pu finalement s'installer dans l'ancien EPHAD de la rue Maurice-Sibille, jeudi à Nantes. Johanna Rolland, le maire de Nantes, s'est engagée à ne pas procéder à une évacuation avant la fin de la trêve hivernale.
Hier matin, ils étaient plusieurs dizaines à attendre devant le campus de l'université de Nantes, quelques heures après leur évacuation par les forces de l'ordre du château du Tertre et du bâtiment Censive. Plusieurs dizaines de migrants et des associations de soutiens ont investi ce jeudi matin un ancien EPHAD de la rue Maurice Sibille, dans le centre-ville de Nantes.
Près d'une centaine de personnes sont dans ce bâtiment de 80 chambres, dispersées sur 6 étages. Un représentant du propriétaire, Nantes Habitat, est passé ce matin pour constater la salubrité des lieux, dont l'activité a été transférée dans le nord de Nantes il y a plusieurs mois.
Dans un premier temps inquiètes face à la présence policière importante sur place, les associations ont été soulagées après leur départ autour de 13 h puis suite à une rencontre avec Bassal Aïcha, adjointe au maire de Nantes chargées de la vie associative, de l'égalité et de la lutte contre les discriminations. Le dispositif policier a été levé et aucune expulsion ne sera menée avant la fin de la trêve hivernale, le 31 mars prochain.
[Communiqué de presse] Occupation de l'ancienne résidence pour personnes âgées située rue Maurice Sibille : j'ai décidé le maintien sur place jusqu’à fin de la trêve hivernale pic.twitter.com/avxELfwiiz
— Johanna Rolland (@Johanna_Rolland) 8 mars 2018