C’est l’une des mesures phare de cette rentrée scolaire : des classes de CP limitées à 12 élèves pour mieux apprendre à lire et à écrire. Exemple à l'école Henri Bergson de Nantes située à Malakoff, dans un quartier d’éducation prioritaire.
A l'école Bergson, on est plutôt chanceux. Les 154 élèves de cet établissement en zone d'éducation prioritaire renforcée sont à l'aise. Ici, pour y mettre en place les trois classes de CP à douze élèves, pas besoin de pousser les murs, encore moins de paravent. Et les parents veulent y croire."C’est très bien" dit une maman d’élève. "La maîtresse va avoir le temps de gérer 12 élèves. Pour eux, c’est une bonne chose."
"Avant on était un quartier mis à part" dit un père de famille. "Maintenant on s’occupe mieux de nous. On est heureux "
Une première matinée un peu dur pour certains ce lundi. Rayan ne tient pas en place, Tigui se sent un peu triste, Elisa effrayée, mais la plupart sont fiers d'entrer en CP. Dans la classe de Mikael. Ils sont 12, pas un de plus. Et cela donne douze nationalités différentes.
"Ça va permettre aux enfants d’être dans un contexte plus favorable pour prendre la parole et assimiler le langage" explique Mikaël de Brito, professeur des écoles. "Les aides à la lecture et les manipulations seront plus importantes grâce à cette pédagogie du petit groupe."
Une responsabilité supplémentaire aussi pour les enseignants. Le but de cette réforme : parvenir à 100 % de réussite en CP.