Nantes : La Folle Journée entre dans la danse

Explosion de sons pour la 23e édition de la Folle Journée. De la passacaille à la polka, en passant par la marche militaire, la 23e édition de la Folle Journée de Nantes entraine mélomanes et amateurs dans la danse de mercredi à dimanche.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Après avoir célébré la "Nature" en 2016 et les "Passions" en 2015, le festival de musique, créé en 1995, explore pendant cinq jours l'influence de la danse sur la musique savante, du Moyen-Age à nos jours  et les liens étroits qui unissent ces deux arts majeurs.
"En dehors de la musique sacrée, la musique est née au Moyen-Age. On avait des musiciens pour danser dans les cours princières. Jusqu'au XVIIe siècle,
le musicien était danseur et le danseur était musicien, c'était le même métier",
explique René Martin, fondateur et directeur artistique de la Folle Journée.

Si Louis XIV acte la séparation des deux disciplines en créant en 1661 l'Académie Royale de danse, les compositeurs continuent d'utiliser de nombreux thèmes de danses, à l'image des sarabandes de Jean-Sébastien Bach, du "Boléro" de Ravel ou des très nombreux menuets des musiciens "classiques" Haydn et Mozart. Les compositeurs romantiques opèrent eux un "retour aux sources", en allant "collecter auprès des paysans tous les chants populaires" qui serviront de matériau à Brahms pour ses "Danses hongroises", à Dvorak pour ses "Danses slaves" ou à Bartok pour ses "Danses populaires roumaines", souligne René Martin.

130.000 billets vendus 300 concerts sur le thème du "Rythme des peuples"


Pour composer l'affiche de cette 23e édition, le chef d’orchestre a "dû répertorier presque 3 000 œuvres", preuve que "la musique de danse a toujours été présente", sur tous les continents, de la lente passacaille à la rapide mazurka, de la habanera aux tambours japonais.
La Symphonie n°7 de Beethoven, considérée par Richard Wagner comme "l'apothéose de la danse", ouvrira le bal mercredi en fin d'après-midi, dans l'auditorium de 2 000 places de la Cité des congrès de Nantes.
En soirée, 17 solistes interprèteront simultanément, à Nantes et dans 16 villes de la métropole, deux suites pour violoncelle de Jean-Sébastien Bach. Environ 1 500 artistes venus du monde entier se produiront durant le festival. Sur scène, de nombreux solistes, orchestres ou ensembles notamment le prestigieux Orchestre national de Lettonie qui ouvrira mercredi soir le festival dans le grand auditorium. La formation interprètera aussi bien des oeuvres de Rachmaninov et de Tchaïkovskique la "Misa Tango", une messe sur des airs de tango créée en 1997 par le compositeur italo-argentin Luis Bacalov, également connu pour ses musiques de films de Federico Fellini ou de western-spaghetti. 
Seul danseur invité de la "Folle journée", le Japonais Saburo Teshigawara se produira sur une partition de Bach, au Lieu Unique.

Parmi les "raretés" et les immanquables : la rencontre des tambours japonais d'Eitetsu Hayashi et des timbales de l'Italien Simone Rubino le vendredi soir, ou le "Concerto-fantaisie pour deux timbaliers et orchestre" de l'Américain Philip Glass le samedi après-midi.

Le concept de la "Folle journée" : des concerts de 45 minutes, de 7 à 28 euros n'a pas bougé en vingt-deux ans d'existence. Son succès ne s'est jamais démenti. 130 000 billets ont déjà été vendus pour l'édition 2017.
Après Nantes, le festival se déclinera à Bilbao (Espagne) en mars, au Japon en avril-mai, à Ekaterinbourg (Russie) en septembre et à Varsovie en septembre-octobre.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information