Environ 200 personnes ont répondu ce samedi après-midi à l’appel du collectif "Stop au transfert du CHU vers l'île de Nantes".
Le collectif Stop au transfert du CHU appelait à la mobilisation ce samedi 6 février.
"Une bombe à retardement sanitaire pour les Nantais et les habitants de la Loire-Atlantique", selon Laurence Garnier. La sénatrice LR de Loire-Atlantique est depuis toujours opposée à ce projet.
??Manifestation cet AM contre le transfert du CHU sur l’île de #Nantes : une bombe à retardement sanitaire pour les #Nantais et les habitants de la Loire-Atlantique pic.twitter.com/lTdlwcG37F
— Laurence Garnier ن (@LGarnier44) February 6, 2021
Les Verts appelaient aussi à manifester ce samedi après-midi.
"La construction d’un nouveau CHU nous projette d’emblée dans les 50 années à venir. C’est un équipement essentiel à notre territoire, nous avons la responsabilité de savoir dire stop si l’on doute de l’exemplarité de ce projet, ont-ils écrit dans un communiqué, c’est le cas aujourd’hui : baisse du nombre de lits, suppression des emplois, localisation en zone inondable, centralisme des soins, il nous faut repenser cet équipement dans le cadre d’un modèle de résilience de notre territoire, d’une politique offensive de sauvegarde de notre système public de santé".
"Avec moins de lits, moins de soignants, sur un site unique exigu, inondable et difficile d’accès, dans un contexte où l’apparition d’épidémies mondiales et la croissance de la population et de la pauvreté s’accélèrent, on court vers la catastrophe", estime le collectif Stop au transfert du CHU dans un communiqué.
"Nous devons tirer les enseignements de la crise pour nos politiques de santé mais aussi pour concevoir des infrastructures moins exposées aux risques environnementaux, poursuivent les Verts, estimant que le Centre Hospitalier Universitaire Régional est un équipement stratégique qu’il ne faut pas fragiliser".
"Hier encore, la presse parlait de la Loire et de ses rivières qui débordent depuis quelques jours. Peut-être serait-il temps de remettre à plat ce projet qui prend littéralement l'eau de toute part ?", s'interroge le collectif.
Le futur CHU sera implanté sur l'île de Nantes. Ce projet regroupera à terme Hôtel-Dieu et l’hôpital mère enfant de Nantes et l’hôpital Laennec de Saint-Herblain, ainsi que l’Institut de Recherche en Santé – IRS 2020. Il sera entièrement livré à l'horizon 2026.